Confusion à la frontière mexicaine, après la fin du «titre 42» aux États-Unis
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Depuis la levée de cette mesure d’exception adoptée pendant la pandémie de Covid, les candidats à l’asile doivent se plier à de nouvelles procédures comme la prise de rendez-vous sur l’application mobile CBP one pour déposer un dossier, et désormais ceux qui entrent illégalement sur le sol américain risquent des sanctions. Notre envoyée spéciale à la frontière mexicaine a rencontré des migrants démunis et inquiets.
Tous à la même heure, les migrants qui patientent à Reynosa tentent d’obtenir l’un des mille rendez-vous distribués au hasard par l’administration américaine, mais certains attendent parfois plusieurs semaines pour y parvenir. Lucia vit le long de la frontière depuis un mois : « ce que nous espérons tous, c’est pouvoir passer aux États-Unis, nous réunir avec notre famille et vivre une vie digne. Mais je suis triste et déprimée car nous voyons bien que tout est très incertain avec ce système. » Reportage de Gwendolina Duval, correspondante au Mexique.
La presse américaine revient aussi largement sur la levée du titre 42 avec des titres souvent alarmistes. La pression est particulièrement perceptible dans les États du Sud, mais le Washington Post insiste sur la pression migratoire à Washington, une situation « coûteuse » pour la ville, écrit le journal, car la municipalité doit loger et nourrir les familles de migrants.
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