Donald Trump dénonce «l’instrumentalisation sans précédent de la justice» avant sa comparution
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L’ancien président américain doit se présenter devant la justice pour la troisième fois en quatre mois, devant un tribunal fédéral de Washington pour se voir notifier les charges qui pèsent sur lui. Donald Trump est accusé d’avoir tenté de renverser le résultat de la présidentielle de 2020, notamment en alimentant par des mensonges l’attaque contre le Capitole par des militants d’extrême-droite, le 6 janvier 2021.
« C’est le plus sérieux des crimes qui lui sont reprochés, explique Elaine Kamarck, chercheuse principale à la Brooking institution de Washington, cela concerne directement son mauvais usage de la présidence. » L’accusation tourne autour de deux points, précise la chercheuse : « la première porte sur ce qu’il a fait avec les États pour les convaincre d’envoyer des résultats différents des votes des collèges électoraux ; la seconde sur les preuves montrant qu’il savait qu’il avait perdu l’élection et qu’il essayait sciemment d’inverser le résultat. »
Les déboires judiciaires s’accumulent pour Donald Trump, mais ne semblent pas avoir d’influence sur sa popularité pour l’instant. Il « collectionne les inculpations et les procès perdus à un rythme assez soutenu sans que cela ne change rien, écrit une éditorialiste du Boston Globe, quelques revers ont même amélioré ses sondages et augmenté les dons à sa campagne. »
Entrée en vigueur du cessez-le-feu entre le gouvernement colombien et l’ELN
La dernière guérilla active de Colombie s’est engagée à stopper les violences pendant trois mois, une étape très importante politiquement, « historique » même, selon le journal El Espectador, « non seulement parce que c’est le point le plus avancé auquel on soit parvenu avec cette rébellion mais aussi parce que c’est le premier fait tangible et décisif de l’ambitieuse proposition de paix totale » du président Petro. Dans les rues de Medellin pourtant, les habitants ont du mal à y croire et restent prudents à l’image de Juan qui s’est confiée à notre correspondante : « j’espère du fond de mon cœur que ce sera une avancée mais connaissant l’histoire de la guérilla ELN et de ses membres, leurs idéologies, ça me paraît très difficile. »
Les contours de la force multinationale en Haïti se précisent
Rapidement après l’annonce du Kenya, le week-end dernier, se disant prêt à prendre la tête d’une force multinationale et à mobiliser un millier de policiers pour appuyer la police d’Haïti dans sa lutte contre les gangs, les Bahamas ont fait savoir qu’ils étaient prêts à fournir 150 hommes. Les États-Unis ont appuyé et porteront la résolution devant le Conseil de sécurité de l’Onu pour approuver cette force, quant au Canada, il soutient mais sans rien promettre pour l’instant. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, signe un éditorial sur la position des acteurs politiques haïtiens sur le sujet, partagés entre « ceux qui sont d’accord, particulièrement ceux qui sont au gouvernement aujourd’hui, les alliés d’Ariel Henry, et ceux de l’opposition qui sont réticents à tout envoi de force qui viendrait supporter le pouvoir du Premier ministre. » Et l’éditorialiste commente : « En réalité, depuis deux ans et même avant la mort du président Jovenel Moïse, les acteurs politiques n’arrivent pas à s’entendre sur le plus petit dénominateur commun pour chercher le commencement de solution à la crise haïtienne. Toutes les crises attendent que chacun soit au pouvoir pour être résolues et comme ça rien n’avance depuis des années en Haïti. »
Le journal de la 1ère
La qualité des eaux de baignade reste globalement bonne en Guadeloupe mais se dégrade.
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