Destructions et inondations au passage de l’ouragan Idalia en Floride
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L’ouragan, considéré comme le plus puissant depuis un siècle, a frappé les côtes de Floride en début de matinée. Le nord-ouest de cet état américain a été balayé par des vents allant jusqu’à 200 km/h. Des millions de personnes avaient été évacuées par précaution des inondations très importantes provoquées par Idalia.
L’impact d’Idalia a eu lieu sur le littoral du golfe du Mexique, où l’eau est montée jusqu’à cinq mètres par endroits. La situation est particulièrement critique sur l’île de Cedar city où l’on ne voit plus que les toits des maisons, explique notre correspondant en Floride, David Thomson, « on assiste ici à un phénomène spectaculaire : avant son arrivée, l’ouragan a aspiré les eaux et juste avant de toucher terre, c’est un mur d’eau qu’Idalia a projeté contre le littoral. »
Plus de 260 000 clients, foyers et entreprises, sont privés d’électricité en milieu de matinée. Le gouverneur Ron DeSantis avait ordonné dès hier (29 août 2023) la mobilisation de 25 000 agents pour restaurer les réseaux électriques endommagés, ainsi que le déploiement de 55 000 membres de la garde nationale. Le journal Miami Herald précise que des hangars avec vivres, couvertures et matériel de soin sont également prêts à accueillir des sinistrés.
La vie sous pression des porteurs de dreadlocks en Haïti
Alors qu’un commissaire de gouvernement a récemment fait scandale auprès d’une partie de la population en coupant les cheveux de deux jeunes gens, notre correspondante à Port-au-Prince est allée à la rencontre d’Haïtiens qui ont choisi de laisser pousser leurs cheveux et de porter des dreadlocks. « Au départ, c’était juste une idée pour être à la mode et parce que je ne pouvais pas coiffer mes cheveux crépus toute seule, raconte une animatrice radio de la capitale, je suis contente d’avoir pris cette décision. Cela me permet de m’affirmer en tant que femme, car la société haïtienne ne voit pas d’un bon œil celles qui assument ce genre de choix, que ce soit de porter certains types de vêtements, certaines coiffures ou bien de faire ce qu’elles veulent de leur vie. »
Le journal de la 1ère
En Guadeloupe, on s’interroge sur la fermeture du « Memorial Acte », fierté de Pointe-à-Pitre.
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