Journal d'Haïti et des Amériques

Haïti: l’impact de la violence des gangs sur les agriculteurs

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Port-au-Prince s’enfonce chaque jour un peu plus dans une grave crise sécuritaire en raison de la violence des gangs, avec de lourdes conséquences sur l’économie, notamment sur l’activité des agriculteurs.

Marché de Port-au-Prince, Haïti, le 31 mai 2023.
Marché de Port-au-Prince, Haïti, le 31 mai 2023. © Ariana Cubillos/AP
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Au cœur du marché de Jérémie, dans le département de la Grand’Anse, les vendeurs déballent leurs marchandises. Beaucoup se rendaient autrefois dans la capitale, mais ils y ont renoncé à cause de la violence des groupes armés, comme Fifi, rencontrée par Marie-André Bélange : « C’était mieux à Port-au-Prince, cela me rapportait plus d’argent. Même quand il y avait des tirs, on pouvait se cacher, mais on ne peut plus le faire maintenant. La situation sécuritaire ne nous le permet pas ». Fifi avait l’habitude de vendre ses fruits à pain sur les marchés de la capitale. « On se résigne, on reste à Jérémie avec nos produits et parfois, les clients sont rares. Pour pouvoir vendre nos produits, on dort sur le marché avec seulement nos vêtements sur le dos ». Les commerçants, comme les agriculteurs, appellent à un retour de la sécurité dans le pays pour poursuivre leurs activités.

Chili : face à la sécheresse, des solutions pour limiter le gaspillage d’eau

De longs fleuves tranquilles, bordés de montagnes verdoyantes… Los Rios, au Chili, est l’une des régions les plus pluvieuses du pays. Pourtant, elle subit une importante sécheresse. « La forêt devient toute sèche. Les arbres s’assèchent, surtout les plus anciens », s’inquiète Luisa Aros, enseignante à la retraite, au micro de Naïla Derroisné dans le petit village de Punucapa. Un phénomène qu’elle observe dans son propre jardin, dans son potager. Pour éviter le gaspillage d’eau, il est question d’installer dans son village un épurateur naturel, qui utilise les eaux usées domestiques. C’est déjà le cas près de Valdivia : « C’est le même système que l’on retrouve dans les marais », explique Ignacio Rodriguez, directeur de projet au centre des zones humides Rio Cruces. « L’eau circule de haut en bas, à la verticale, et elle passe à travers les graviers qui vont décomposer les déchets qui se trouvent dans l’eau. C’est très efficace ». À terme, Ignacio et son équipe aimeraient étendre ce dispositif à l’échelle nationale.  

Le journal de la 1ère

En Guyane, les demandeurs d’asile, installés sur la place des Amandiers, à Cayenne, ont été évacués mardi 31 octobre 2023.

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