Journal d'Haïti et des Amériques

Mexique: après l’ouragan Otis, un plan d’aide de 3,5 milliards de dollars

Publié le :

Une semaine après l’ouragan Otis qui a fait 46 morts, la semaine dernière, dans l’État du Guerrero, au Mexique, le président Andres Manuel Lopez Obrador a présenté un plan de reconstruction. Un plan de 3,5 milliards de dollars pour reconstruire Acapulco et ses environs.

Les dégâts considérables causés par l'ouragan Otis dans la région d'Acapulco, le 25 octobre 2023.
Les dégâts considérables causés par l'ouragan Otis dans la région d'Acapulco, le 25 octobre 2023. © Marco Ugarte/AP
Publicité

« Nous aiderons les proches des personnes ayant perdu la vie dans l’ouragan ». Le président mexicain a détaillé un plan de reconstruction, à hauteur de 61 milliards de pesos. L’ouragan Otis a dévasté, la semaine dernière, la très touristique station balnéaire d’Acapulco. Le plan prévoit la livraison de nourriture aux personnes touchées par l’ouragan, avec des prêts aux petits commerces qui ont été détruits, notamment dans l’industrie hôtelière. Le coût des dégâts pourrait s’élever à 15 milliards de dollars, selon une estimation de la société Enki Research, spécialiste en évaluation des risques.

Haïti : les cours n’ont pas repris dans certaines écoles de la capitale

Plusieurs semaines après la rentrée scolaire, la classe n’a pas repris dans certains établissements de Port-au-Prince. Et pour cause : ils accueillent des réfugiés, des personnes ayant fui la violence des gangs. « Beaucoup de gens qui habitaient notamment le quartier de Carrefour-Feuilles se sont réfugiés dans des écoles », détaille Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. « Les élèves ne peuvent pas retourner à l’école car leurs proches habitent ces écoles qui servent d’abris. Malheureusement, dans la majorité des cas, ces établissements scolaires ne peuvent pas reprendre les cours. »

La situation sécuritaire a fait 200 000 déplacés, dont 40 000 à Port-au-Prince, selon le PAM, le Programme Alimentaire Mondial. « Les quartiers tombent les uns après les autres, explique Frantz Duval. La police n’a que rarement repris des quartiers. […] Cela ne fait que traîner, cela se passe surtout dans la région de Port-au-Prince mais aussi dans l’Artibonite, où des villes entières sont quasiment vides ».

Équateur : rencontre avec le dernier mineur de glace

Depuis ses 15 ans, Baltazar Ushca, 78 ans, gravit les 5 000 mètres du volcan Chimborazo pour couper de gros morceaux de glace. Il est le dernier hielero, un métier traditionnel, particulièrement éreintant. « Pour monter avec les mules, il faut quatre heures, puis deux heures en descente », explique Baltazar Ushca, au micro d’Éric Samson, notre correspondant. « On casse les murs de glace avec des pics et des barres de fer, après avoir enlevé la terre qui les couvre ». Cette tradition a débuté, il y a deux siècles. La glace du Chimborazo était alors très prisée. La famille du coupeur de glace descendait vendre ces blocs sur les marchés. On l’utilisait pour la râper et en faire des glaces. Pour maintenir la tradition, le canton de Guano, d’où est originaire le mineur, espèrent que ses enfants reprendront ce métier, pour que le dernier hielero… ne soit peut-être pas le dernier.

Le journal de la 1ère

Selon le dernier rapport de l’Agence Régionale de Santé, la Martinique manque de médecins.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes