Crise sécuritaire en Haïti: les footballeurs dans un chômage prolongé
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C’est l’une des conséquences de la crise sécuritaire en Haïti : le championnat haïtien est suspendu depuis plus de deux ans. Le site d’investigation Ayibopost a recueilli les témoignages de footballeurs qui évoluent dans le championnat haïtien et se retrouvent au chômage. Avec, pour certains, la tentation de rejoindre un gang armé.

Lien article AyiboPost : La suspension du championnat haïtien plonge les joueurs dans un chômage prolongé
Les clubs haïtiens, pour la plupart, ne sont plus en mesure de payer leurs joueurs car ils dépendent en majorité des recettes de la billetterie des matchs. Pour gagner leur vie, certains prêtent de l’argent contre intérêt, d’autres jouent dans des championnats d’été. Certains sont totalement au chômage et « vivent de l’aide des amis, des parents », explique Kervens Merisema, auteur d’un article sur le sujet sur le site Ayibopost. « Un joueur nous a même dit que sans l’aide de ses proches, il aurait pu faire partie d’un gang. Un jeune qui vit dans un quartier contrôlé par des gangs, même s’il est talentueux, théoriquement, il sera plus facile pour lui d’intégrer un groupe armé que de devenir footballeur professionnel », précise Kervens Merisema, tout en soulignant que le pays manque aussi d’infrastructures sportives pour permettre une pratique adéquate.

États-Unis : un road-trip en musique
Dans leur dernier livre, Lauric Henneton et Julien Grossot traversent les États-Unis, État par État, à travers des lieux mentionnés dans des chansons mythiques de rock, country, blues, soul… mille titres y sont évoqués. De nombreuses chansons rappellent des périodes de migration, comme Sweet Home Chicago, des Blues Brothers : « Vers 1916, après la Première guerre mondiale et l’appel d’air dans les usines du Nord, de nombreux Noirs-Américains montent vers Chicago, attirés par une vie meilleure : moins de ségrégation et des salaires plus attractifs », détaille Lauric Henneton.
Certains chanteurs, comme Bruce Springsteen ou Johnny Cash, chantent, eux, des lieux qui n’existent pas. Comme Hotel California des Eagles… un hôtel qui n’existe pas. « Hotel California, c’est plus un état d’esprit. En 1976, les Eagles célèbrent, à leur façon, le bicentenaire des États-Unis et font un constat doux-amer sur le pays et plus précisément sur la Californie, sur le star-système. Leur chanson est plus sur le côté obscur d’une Californie ensoleillée à laquelle ils étaient associés », poursuit Lauric Henneton. Un livre qui aborde l’histoire musicale et donc aussi l’histoire politique, climatique et sociale des États-Unis.
Le journal de la 1ère
La saison des croisières a commencé en Guadeloupe avec le départ de deux paquebots.
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