Robert Badinter est entré dans l’Histoire, le 9 octobre 1981, pour avoir obtenu l’abolition de la peine de mort. Pour le Garde des sceaux du gouvernement de François Mitterrand, c’est l’aboutissement d’un combat porté par de grandes figures intellectuelles et politiques telles que Victor Hugo, Alphonse de la Martine, Flora Tristan ou encore Albert Camus… mais ce que l’Histoire a oublié, c’est la façon dont la peine capitale a été utilisée dans l’Empire français.

En Algérie dès 1830, en Afrique dès 1850 et en Indochine dès 1858, les autorités françaises usent et abusent de la peine de mort au nom de l’ordre colonial. Et pourtant le premier code pénal de 1791 définit précisément la peine capitale comme une décision de justice.
Avec nos invitées :
- Marie Bardiaux-Vaïente, docteure en Histoire et militante pour l’abolition universelle de la peine de mort, auteure de la bande dessinée « L’Abolition », aux éditions Glénat. Avec des dessins en noir et blanc de Malo Kerfriden
- Thaïs Gendry, également docteure en Histoire, chercheure au sein de l’École supérieure méridionale en Histoire globale du droit et de la justice. (La justice indigène doit être simple et expéditive, Club de Mediapart).


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