La Une de la presse cette semaine à Kinshasa

RDC: le débat autour du RAM, le Registre des appareils mobiles

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Ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l'information et communication (PTNTIC), Augustin Kibassa devant l'Assemblée nationale à Kinshasa, RDC, le 30 septembre 2021.
Ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l'information et communication (PTNTIC), Augustin Kibassa devant l'Assemblée nationale à Kinshasa, RDC, le 30 septembre 2021. © RFI/Pascal Mulegwa
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Question orale du ministre Augustin Kibassa Maliba, ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (PTNTIC). C’était à l’Assemblée nationale. Les journaux se sont penchés sur le débat autour du RAM, le Registre des appareils mobiles.

Une épreuve difficile à en croire La Référence Plus, quotidien qui titre : « Augustin Kibassa en grande difficulté ». Selon ce journal, pour avoir outragé les députés par certains de ses propos, le ministre des PTNTIC apporte de l’eau au moulin de ceux qui pensent que RAM serait une vaste escroquerie. Le moins que l’on puisse dire, souligne le journal, c’est que Kibassa Maliba Lubalala est passé à côté de son grand oral.

Pour le journal Le Potentiel, la tête de Kibassa est mise à prix. L’homme a été peu convaincant devant la représentation nationale dans le dossier RAM, affirme le journal qui juge le débat houleux. Selon Le Potentiel, c’est sans étonnement que tous les intervenants, ou presque, qui se sont succédé à la tribune ont eu une seule recommandation, à savoir la suppression pure et simple de la taxe RAM à cause de son caractère illégal.

« Tirs croisés sur Kibassa », observe pour sa part L’Avenir, un autre quotidien qui constate : « Le Registre des appareils Mobiles est une question qui divise plus qu’elle n’unit les Congolais ». Logiquement, explique L’Avenir, il fallait qu’il y ait quelqu’un qui réponde, mieux qui donne le vrai sens de RAM. Ce n’est pas une taxe, mais une rémunération affectée à l’implantation du wifi gratuit dans les institutions universitaires et les places publiques, aussi un moyen de contrôle des flux d’appels et des messageries… Malheureusement, peut-on encore lire dans L’Avenir, le ministre Kibassa s’est heurté à un auditoire rempli d’à priori et qui n’était pas disposé à l’écouter.

Dans le satirique Le Grognon, le ministère des PTNTIC tente de rassurer l’opinion sur certains points… « En recadrant les choses pour une bonne compréhension… », peut-on lire dans le journal qui cite la cellule de communication du ministère. Après l’audition du ministre par les députés nationaux, plusieurs sont ceux qui ont tordu le vrai sens de ce qu’a été réellement le speech d’Augustin Kibassa...

Le ministre a démontré que le registre des appareils mobiles a un fondement légal, soutient la mise au point de la cellule de communication. Et de poursuivre dans le satirique Le Grognon : le RAM trouve son fondement réglementaire dans le décret 020/005 du 9 mars 2020 qui modifie et complète celui du 20 février 2012, un décret qui fixe les modalités de calculs et les taux de revenus de l’ARPTC, l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo.

Enfin, dans le journal La République, Moïse Katumbi : deuxième élan de cœur ! Larmes aux yeux, le président du parti politique Ensemble pour la République a découvert et rencontré, lundi dernier, des silhouettes sinistrées de l’éruption en mai dernier du Nyiragongo, rapporte ce journal. Cantonnés dans la cour de l’école primaire Kayembe, vivant le calvaire sur le sol de leurs ancêtres, raconte le reporter du journal La République, d’aucuns passent la nuit à la belle étoile, d’autres se livrent au vol ou à la prostitution pour survivre. Face à cette réalité, Moïse Katumbi a promis de faire un plaidoyer auprès du Premier ministre au nom de l’Union sacrée pour la Nation.

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