Le choix musical de RFI

L'Anglaise Greentea Peng infuse ses inventions musicales sur son 3e album «Tell Dem Its Sunny»

Publié le :

Tell Dem Its Sunny, (« dites-leur qu'il fait beau »), le nouvel album de la Londonienne Greentea Peng ancre un peu plus la trentenaire dans le paysage musical britannique. Une musique soul marquée par le dub jamaïcain et le rap moderne au service d'une voix agile et puissante. 

Greentea Peng
Greentea Peng © William Spooner
Publicité

Une batterie, une basse, un riff de guitare lancinant, il n'en faut pas davantage àGreentea Peng pour nous camper l'atmosphère de sa néo-soul tortueuse, hantée par une voix que la presse anglaise a immédiatement comparée à celle des plus grandes comme Amy Winehouse, la chanteuse disparue en 2011. 

Mais Greentea Peng ne se réduit pas à un cousinage vocal. Celle qui tire son nom de scène de sa boisson favorite, le thé vert, a longtemps consommé des substances plus addictives au cours d'une adolescence vagabonde passée entre le Pérou, les États-Unis et le Mexique. C'est durant ces voyages que la Londonienne Aria Wells a commencé à chanter. Repérée par le groupe local Los Hedonistas en 2015, elle forge une voix qui devient rapidement sa marque de fabrique. De retour en Angleterre, elle se lance dans la préparation d'un premier EP, dont les singles « Moonchild » et « Loving Kind » figurent dans la bande-son de 2018. Un premier mini-album qui lance sa carrière. 

Tell Dem Its Sunny, son troisième album, (le cinquième si l'on compte les moyens formats) marque à la fois une continuité notamment dans les thèmes des chansons — désespoir, amour et résilience, et un approfondissement d'une musique qui puise dans les patrimoines dub, trip hop et rap pour redéfinir une identité métissée, typiquement londonienne. 

Retrouvez le titre « Green » dans la playlist de RFI

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes