Comment passer de l’artisanat à l’industrie musicale en Afrique?

Toute la planète reconnaît au continent africain un immense talent. Ses oeuvres sont largement exportées à travers le monde, et intéressent de plus en plus les grandes maisons de production de disques et les plus importantes plateformes de téléchargement musical. Mais ses artistes sont encore trop peu nombreux à vivre de leur art.

Ariel Sheney sur la scène du Femua, septembre 2021. © RFI/Pierre René-Worms

L'Afrique est, sans contexte, l'un des poumons de la musique et pourtant elle ne représente que 2% du business mondial dans le domaine. Comment sortir de la démarche artisanale pour entrer dans une ère plus professionnelle, plus industrielle, créatrice de revenus et d'emplois ?   

Un débat africain enregistré dans le cadre de la 14ème édition du Femua, le festival des musiques urbaines d'Anoumabo. 

Avec la participation de : 

- Catherine Kathungu Furaha, ministre de la Culture, des Arts et Patrimoines de la République démocratique du Congo

- Françoise Remarck, ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie

- Jobst Von Kirchmann, ambassadeur de l'Union européenne en Côte d'Ivoire

- Salif Traoré alias A’Salfo, leader du groupe Magic System et commissaire général du Femua (Festival des musiques urbaines d’Anoumabo). 

Enregistrement du débat africain lors de la 14ème édition du Femua (mai 2022) © Pierre René-Worms

Le chanteur et commissaire général du Femua A'Salfo lors de l'enregistrement du débat africain ( mai 2022). © Pierre René-Worms