Corée du Sud: «L’inconstitutionnalité de la loi martiale est évidente»
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En Corée du Sud, la crise politique s’intensifie. Le président Yoon Suk-yeol, déjà fragilisé par sa tentative d’imposer la loi martiale en mobilisant l’armée pour museler le Parlement, affronte ce matin un nouveau vote de destitution après un premier rejet la semaine dernière. Mais cette fois, la situation semble plus délicate : il suffirait de huit voix de son propre camp pour le faire tomber, et sept députés conservateurs ont déjà annoncé leur intention de voter contre lui. Isolé, obstiné, acculé, Yoon Suk-yeol voit également l’étau de la justice se resserrer autour de lui. Entretien avec Pascal Dayez-Burgeon, chargé de mission au CNRS, ancien diplomate à Séoul, auteur de Histoire de la Corée, des origines à nos jours (Tallandier).
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