Intervision: «Il ne reste à la Russie plus grand-chose pour faire valoir ses instruments de soft power»
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C’est une sorte de contre-soirée… La Russie remet au goût du jour son propre concours de chant : l'Intervision, une version à la russe de l’Eurovision, dont Moscou est exclu depuis l’invasion en Ukraine, et dont les valeurs sont rejetées par le Kremlin. Avec l’Intervision, les organisateurs disent vouloir mettre en avant « l’identité nationale » et les « traditions ». Des chanteurs de 23 pays vont participer à ce concours, ce samedi 20 septembre au soir. Des pays de l’ex-URSS, mais aussi des partenaires des Brics, comme le Brésil et l’Inde, et puis des pays du Moyen-Orient (le Qatar, l’Arabie saoudite). Pour en parler, Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques-Delors.
