Les dessous de l'infox

#Disinfo2025: comment protéger la démocratie? Que peut le règlement sur les services numériques?

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Les plus grandes puissances mondiales -qu’elles soient chinoise ou américaine- dominent l’espace cyberinformationnel du haut de leurs grandes plateformes Tik Tok, Meta, X et autres YouTube. Elles se trouvent donc en position de force face à l’Union européenne, unique organisation à tenter de réguler leurs activités, afin d’en limiter les abus, en termes de respect des droits fondamentaux. Les textes sont adoptés, mais la mise en œuvre ne suit pas. Comment sortir de l'impasse ?

#Disinfo2025, la conférence annuelle organisée par EU Disinfo  Lab, cette année à Ljubljana, Slovénie.
#Disinfo2025, la conférence annuelle organisée par EU Disinfo Lab, cette année à Ljubljana, Slovénie. © EU DisinfoLab, Sandi Fišer & Matjaž Tavčar
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Cette semaine, cap sur la Slovénie qui accueillait la conférence annuelle #Disinfo2025 organisée par EU disinfo Lab, une organisation à l’échelle européenne pour contrer la menace informationnelle sous toutes ses formes, tout particulièrement celles qui visent les fondements de la Démocratie, notamment les processus électoraux. 

Que fait le régulateur européen ? Nous évoquerons le règlement sur les services numériques (RSN) et autres textes que les grandes plateformes bafouent quotidiennement. Pourquoi aujourd’hui les infox, les manipulations de l’information les plus flagrantes, continuent de circuler allègrement, en violation des textes déjà adoptés ?

Alexandre Alaphilippe, directeur exécutif de EU Disinfo Lab, nous donne un aperçu du contexte dans lequel s’organise la riposte contre ce fléau de la désinformation

Joe Mc Namee, senior policy expert de EU Disinfo Lab, nous livre son analyse sur les textes adoptés par l'Union européenne. «On a fait le travail, les textes sont là, maintenant il n'y a plus qu'à les mettre en œuvre» dit-il, sans quoi, affirme-t-il, c'est la destruction de la Démocratie qui est en jeu, à travers la destruction de son espace public

Guillaume Kuster, co-fondateur et PDG de la société Check First, présente l'initiative RADAR, pour Regulatory Assessment for Digital Services Act Risks, dans le but de faciliter la mise en œuvre du règlement sur les services numériques. 

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