Le fact-checking, outil de résilience démocratique face à la désinformation
Publié le :
Le vrai, le faux, ce qu’il faut démontrer, et avec quels outils numériques, vérifier les images trafiquées ? Comment s’assurer de la fiabilité des informations qui circulent sur les réseaux sociaux ? Ces questions étaient au cœur du sommet Africa facts 2025, qui s'est tenu cette semaine à Dakar. On en parle avec des participants de ce grand rassemblement de fact checkers de toute l’Afrique.

Les dessous de l’infox, ce soir, ce sont aussi les dessous du fact checking ! Avec la tenue du sommet Africa facts 2025, cette année -pour la première fois- en Afrique francophone. Nous avons recueilli les témoignages de plusieurs participants de cette grand-messe annuelle de la lutte contre la désinformation. Malgré les avancées techniques et le partage des savoir-faire, l’accès à l’information reste un défi majeur.
Nous avons interrogé Bah Traoré du Centre de réflexion Wathi à Dakar, présent à ce sommet. Assane Diagne de The Conversation à Dakar et Hemès Nkwa, médecin épidémiologiste et fact checkeuse pour Yoheda au Cameroun ont livré leurs témoignages à Alhuseynu Bah qui couvrait l'événement pour RFI Mandenkan Fulfulde.
Grâce à ce partage d'expériences, on mesure bien le défi que représente la vérification des faits, ce qui ne fait que rehausser le mérite des lauréats de ce concours, puisque des trophées sont décernés chaque année à l'occasion de l'Africa facts summit, à ceux qui se sont particulièrement illustrés dans ce domaine.
On citera le journaliste Ariel Gbaguidi, qui oeuvre en français pour le quotidien béninois La Nation, Samad Uthman du Nigeria qui, lui, contribue au service de fact checking en anglais de l’AFP factuel, et enfin dans la catégorie Jeunes Talents, l’étudiante en journalisme Badra Dabbabi, tunisienne, qui publie en arabe sur She Checks.
Dans sa chronique, Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI épingle des infox virales, cherchant à perturber le processus électoral en Côte d'Ivoire, à trois semaines du scrutin:
Côte d’Ivoire : l’élection présidentielle face à la désinformation
Quant à la Moldavie, ses électeurs ont voté dimanche dernier (28 septembre 2025). Le parti pro-européen au pouvoir l’a emporté en dépit d’ingérences russes avérées, dont une campagne de désinformation massive sur les réseaux sociaux. On fait le bilan, avec notre invité Denis Cenusa. Denis Cenusa est chercheur au Centre des études de géopolitique (Lituanie) et membre du think tank moldave Expert Group.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne