D’après la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), on recense dans notre pays pas moins de 300 pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique.

Parmi les 4 000 psychothérapeutes sans reconnaissance officielle, certains proposent des traitements qui mettent les malades en danger, en cas de cancer ou autres pathologies graves. En Afrique subsaharienne, les carences en matière de structures de soins favorisent le développement de cliniques clandestines, où exercent des personnes n’ayant pas les diplômes requis. La médiatisation du décès d’une jeune femme guinéenne M’mah Sylla, morte après un viol suivi d’un avortement perpétré par des « soi-disant » médecins, dans ce type d’établissement illégal a révélé cette horrible réalité.
Comment expliquer que ce type de pratique se perpétue ? Sur quels ressorts jouent les charlatans pour escroquer et risquer la vie de leurs patients ?
- Dr Alain Epelboin, médecin anthropologue, «retraité actif/active retiré» CNRS-MNHN-Musée de l’Homme Paris. Attaché honoraire du MNHN
- Dr Nathan Peiffer-Smadja, chef de clinique assistant dans le service de Maladies infectieuses et tropicales du Centre hospitalier universitaire Bichat à Paris et chercheur associé dans le Laboratoire IAME de l’Inserm et à l’Imperial College London
- Yap Boum, biologiste, épidémiologiste. Représentant Épicentre pour l'Afrique, la branche recherche et épidémiologie de Médecins sans frontières.
- Reportage de Matthias Raynal à Conakry.
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