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Liban: comment soigner en urgence dans un pays en crise?

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4 août 2020. Les explosions du port de Beyrouth font 215 morts et près de 6 500 blessés. Quatre hôpitaux sont partiellement ou totalement détruits. Plusieurs centaines de blessés sont alors acheminés vers l’Hôtel-Dieu de France, un établissement moins endommagé. Trois ans plus tard, les soignants y sont encore sous le choc.

L'exercice Plan Blanc à l'Hôpital libanais Geitaoui de Beyrouth, pendant lequel des faux blessés sont acheminés à l'hôpital afin de préparer les équipes à d'autres crises.
L'exercice Plan Blanc à l'Hôpital libanais Geitaoui de Beyrouth, pendant lequel des faux blessés sont acheminés à l'hôpital afin de préparer les équipes à d'autres crises. © Charlie Dupiot/RFI
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Comment se remettre de ce traumatisme ? Quelles leçons tirer de la gestion de cet évènement par les secours, les urgences et tout le personnel médical à travers la capitale ? Comment se coordonner pour imaginer une meilleure prise en charge si un autre incident d'ampleur venait à se produire ?

Au sein de l'Hôpital Geitaoui, près du port, les équipes s’exercent à des simulations et travaillent à l’écriture d’un plan blanc, un plan d’urgence pour faire face à une situation sanitaire exceptionnelle, en coopération avec le CHU de Poitiers.

► Un reportage long format de Charlie Dupiot à Beyrouth.

Cette émission a été réalisée avec le concours de la Fédération Hospitalière de France, avec le financement de l’Agence française de développement et avec la collaboration de la Direction Générale de l’Offre de Soins du ministère de la Santé et de la Prévention.

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