Journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines

Selon les chiffres publiés en 2023 par l’OMS, plus de 200 millions de jeunes filles et de femmes ont été victimes et portent les marques de mutilations génitales. Ces mutilations sexuelles sont pratiquées principalement dans 30 pays africains, au Moyen-Orient et en Asie.

Plus de 200 millions de jeunes filles et de femmes ont été victimes de mutilations génitales, selon les chiffres publiés en 2023 par l’OMS. © YASUYOSHI CHIBA/AFP

L’excision consiste à enlever avec un appareil tranchant, tout ou partie du clitoris, des petites lèvres, et parfois des grandes lèvres. À l’occasion de cette journée du 6 février, décrétée Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, lors de l’assemblée générale des Nations unies de 2012, nous faisons le point sur ces pratiques qui peuvent entraîner de très graves complications pour la santé et même provoquer la mort.

• Pr Florence Bretelle, professeure des Universités de gynécologie obstétrique aux Hôpitaux universitaires de Marseille, cheffe de service de la Maternité de l’Hôpital de la conception et de la Maison des femmes à Marseille
• Kakpotia Marie-Claire Koulibaly, fondatrice et présidente des Orchidées Rouges, une ONG présente en France et en Côte d’Ivoire, qui lutte pour l’éradication des mutilations sexuelles féminines et de toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles.
• Et le témoignage de Mariam, victime d’excision à l’âge de 9 ans.

Programmation musicale :

► Oumou Sangare – Seya

► 2face – African queen.