Le Premier ministre français, Gabriel Attal, l’a annoncé dans son discours de politique générale : un projet de loi sur une aide active à mourir sera examiné avant l’été 2024. Depuis 2016, en France, la loi Clayes-Leonetti permet de refuser, directement ou par des directives anticipées, toute obstination médicale déraisonnable. Cette loi autorise une sédation profonde et continue des patients en fin de vie atteints d’une maladie en phase terminale dont le pronostic vital est engagé. Trop restrictive pour certains médecins et associations de patients, cette loi est critiquée pour ne prendre en compte que les malades incurables à court terme.

- Dr Véronique Lefebvre des Noëttes, psychiatre à l’Hôpital Émile-Roux à Limeil-Brévannes de l’APHP, en région parisienne, docteur en Philosophie et Éthique médicale, spécialiste de la Psychiatrie des personnes âgées, auteure de Mourir sur ordonnance ou être accompagné jusqu’au bout ?, aux éditions du Rocher
- Dr François Blot, médecin réanimateur, président du Conseil d’éthique de l’Institut Gustave-Roussy et auteur de Faut-il légaliser l’aide médicale à mourir, aux éditions Hermann.
- Annie Walet, co-présidente de l’association « Le choix citoyen pour une mort choisie »
- Un reportage de Thalie Mpouho au Centre Hospitalier de Bligny, à Briis-sous-Forges, à l’occasion de l’ouverture de l’Hôpital de Jour en Soins palliatifs.
► En fin d’émission, nous vous proposons de retrouver « Haïti nous parle », une séquence donnant la parole aux Haïtiens et Haïtiennes qui souhaitent évoquer leurs multiples traumatismes avec Judite Blanc, Psychologue, Professeure adjointe et chercheuse au département de psychiatrie et de sciences du comportement de l’Ecole de médecine de l’Université de Miami, aux États-Unis.
« Haïti nous parle » : Judite Blanc, psychologue, répond au témoignage de Guy Régis Junior
Programmation musicale :
► Blick Bassy – Loba
► Boukan Ginen - Jou a rive.
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