Accents d'Europe

Les multiples réponses à la fin de vie

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Dans une Europe vieillissante, le sujet s’impose de plus en plus au législateur. La question de la fin de vie, et de l’euthanasie. La France s’apprête à discuter d’un nouveau projet de loi. En Espagne, un grand pas a été franchi il y a tout juste deux ans. Et déjà un premier bilan. Le cadre légal est très strict et ne permet pas d’accéder à toutes les demandes. En Catalogne, qui a instruit le plus de dossier, un tiers des demandeurs décèdent avant d’avoir eu une réponse de la Commission et une poignée de dossiers sont refusés. C’est le reportage à Barcelone d’Elise Gazengel.  

Une convention citoyenne, composée de Français tirés au sort, doit dire en fin de week-end s'il est souhaitable de changer la loi sur la fin de vie. Mais ses travaux n'engagent pas le gouvernement et sont indépendants de ceux présentés mercredi 29 mars par les parlementaires.
Une convention citoyenne, composée de Français tirés au sort, doit dire en fin de week-end s'il est souhaitable de changer la loi sur la fin de vie. Mais ses travaux n'engagent pas le gouvernement et sont indépendants de ceux présentés mercredi 29 mars par les parlementaires. © Getty Images/PhotoAlto/Ale Ventura
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Et la Belgique, justement, a été un des premiers pays au monde à dépénaliser l’euthanasie, dès 2002. La loi encadre fermement la pratique, mais l’éventail de ceux qui peuvent demander une aide à mourir est assez large... Laure Broulard, à Bruxelles.

Et en Suisse, on ne parle pas d’euthanasie, mais de suicide assisté. La différence est de taille puisque c’est le patient, sous certaines conditions, qui s’administre un produit léthal. La pratique est légale depuis 1942, Jérémie Lanche.  

Le portrait : Nikol Pachinian

« Notre région, le Caucase du Sud a besoin de paix ». C’est en ces termes que le Premier ministre arménien Nikol Pachinian s’est adressé hier (17 octobre 2023) au Parlement européen. Depuis l’offensive azerbaidjanaise, dans l’enclave arménienne du Haut-Karabakh et l’exode de plus de 100 000 Arméniens, l’UE tente d’organiser des pourparlers d’ici la fin du mois.  

Mais le Premier ministre reste sous le feu des critiques qui l’accusent d’avoir capitulé et trahi les intérêts du peuple arménien. Son portrait est signé Margaux Ratayzyk. 

40 ans après la marche pour l'égalité 

C’était, il y a tout juste 40 ans, en France. La marche pour l’égalité ou la marche des beurs. Le 15 octobre 1983, des dizaines de jeunes d’origine immigrée partaient de Marseille, pour dénoncer le racisme, la stigmatisation et les bavures policières… Arrivés avec un cortège de 100 000 personnes à Paris en décembre, ils obtiendront entre autres réforme, la carte de séjour de 10 ans. Mais aujourd’hui, le délit de faciès n’a pas disparu, la mort du jeune Nahel en juin dernier (2023) et les émeutes qui ont suivi sont là pour le rappeler. Marie Casadebaig est allée à Lyon pour demander à l’un des initiateurs de la marche et un marcheur, quel regard ils portent sur la société de 2023. 

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