Cap-Vert: King Abid, la Tunisie pimentée au reggae (4/4)
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Dernier épisode de notre série de reportages consacrés aux artistes qui ont participé la semaine passée à l’Atlantic Music Expo à Praia au Cap-Vert. Premier grand festival de musique après deux ans de pandémie et de silence, cet évènement vise à mettre en avant des musiciens de tout l’arc Atlantique. Avec King Abid et son groupe Mercedes Band, la Tunisie se chante pimentée à la sauce reggae.
Comment un petit gars de Tunis se retrouve à écouter puis à chanter du reggae ? C’est le début de l’histoire d’Heythem Tlili qui a eu la chance d’avoir un oncle qui allait de l’autre côté de la Méditerranée.
« J’ai demandé à mon oncle qui se rendait souvent en Italie de me ramener un radio-cassette. Il m’en a ramené un, je me rappelle un grundig rouge mono. Et là je piquais les cassettes de mes cousines déjà au lycée. Je voyais les posters de Bob Marley et j’étais sidéré par ce personne et sa musique », se souvient Heythem Tlili.
Sur scène Heythem Tlili devient donc King Abid, le roi esclave, qui se fait un honneur de soutenir les plus faibles. Parti étudier au Canada, le musicien n’est jamais reparti. Apprendre des autres, découvrir un autre monde. Et diffuser des messages au pays comme dans cette chanson où il parle des enfants souvent maltraités par les parents ou encore les professeurs à l’école.
Accompagné par son groupe le « Mercedes band », King Abid explore sans cesse. Absolument libre, l’esprit ouvert, le jeune homme ose, se permet de prendre des chemins de traverse pour raconter aussi sa vision de la Tunisie.
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