Revue de presse Afrique

À la Une : la campagne pour le second tour de la présidentielle au Niger

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Mahamane Ousmane (à gauche) et Mohamed Bazoum (à droite), les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle au Niger.
Mahamane Ousmane (à gauche) et Mohamed Bazoum (à droite), les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle au Niger. © AFP/Boureima Hama (Ousmane) et CCAS4.0/ Benhamayemohamed/Wikimedia Commons (Bazoum) / Montage RFI
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« La Cour constitutionnelle du Niger a validé hier les résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle, note L’Evénement à Niamey. Sans surprise, le duel entre Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane est confirmé pour le second tour prévu le 21 février. Mohamed Bazoum est crédité de 39,30% des voix. Il est suivi de l’ancien président, Mahamane Ousmane, avec 16,98% des suffrages. La campagne pour le second tour est donc lancée. »

Et « les jeux restent ouverts », estime Le Pays au Burkina. « Bien que le candidat Mohamed Bazoum soit à un battement de cœur de la victoire, au regard des résultats du premier tour qui le placent largement en tête (avec 22 points d’avance), pour autant, cet écart abyssal ne lui garantit pas une victoire sans bavure le 21 février prochain, surtout si les principaux candidats défaits au premier tour comme Seini Oumarou, Albadé Abouba et Ibrahim Yacouba font bloc derrière Mahamane Ousmane, dans un pays où la variable identitaire prime sur les programmes politiques dans le choix des électeurs. (…) On comprend donc l’optimisme quasi surréaliste de Mahamane Ousmane, pointe Le Pays, qui rêve de reconquérir par les urnes le pouvoir qu’il avait perdu par les armes en 1996 (…). Et dans le camp d’en face, celui de Mohamed Bazoum, on ne dort pas sur ses lauriers : des négociations auraient commencé en coulisses dès la proclamation des résultats du premier tour afin d’obtenir des ralliements même opportunistes d’adversaires politiques, qui lui permettraient de transformer l’essai dans exactement trois semaines. »

Covid : l’Afrique subit la deuxième vague

À lire dansLe Monde Afrique cette série de reportages sur l’Afrique face à la deuxième vague de Covid-19.

Reportage d’abord au Ghana, « confronté à une importante recrudescence des contaminations depuis début janvier ». Les jeunes sont les plus touchés. Pourtant, « à parcourir les rues d’Accra, la capitale, on en oublierait pourtant rapidement l’existence de la pandémie mondiale : le masque est rarement porté, les commerces et marchés sont ouverts et la nuit, la fête continue dans les bars bondés. En 2020, on pensait savoir que le Covid-19 tuait surtout les personnes âgées : or, au Ghana, la moitié de la population a moins de 21 ans. Et, depuis quelques jours, l’inquiétude commence insidieusement à gagner la jeunesse, qui s’était laissée bercer par un sentiment d’invincibilité. »

Autre pays et même inquiétude : « malgré un contrôle strict, le Rwanda commence à se faire déborder », relève Le Monde Afrique. « Face à une deuxième vague de Covid-19 bien plus virulente que la première, les autorités ont décidé, il y a 15 jours de reconfiner la capitale, Kigali. Le reste du pays est soumis à un couvre-feu à 18 heures. »

Le commerce de rue durement impacté

Au Sénégal, on s’alarme également : plus de 200 morts en janvier. Le virus progresse vite. « Un mois macabre pour le Sénégal », soupire WalfQuotidien. Et ce malgré les mesures de restriction imposées par les autorités, dont le couvre-feu à 21h.

Un couvre-feu qui impacte durement le commerce de rue, relève le quotidien Enquête. « Les tanganas, ces gargotes populaires où l’on peut manger rapidement et à bas prix, les dibiteries, où l’on propose de la viande grillée au feu de bois, et autres fastfood, sont durement touchés. (…) Oubliés dans le cadre du plan de résilience durant la première vague, asphyxiés par la seconde vague de mesures restrictives, les gérants de ces petits commerces de rue implorent l’appui du gouvernement pour leur survie. »

Le Fespaco annulé

Enfin, autre conséquence de la pandémie : « le Fespaco, le Festival panafricain de cinéma et de télévision de Ouagadougou, la Mecque du cinéma africain depuis 1969, n’accueillera pas, cette année, ses milliers de visiteurs, nationaux et internationaux, déplore WakatSéra. (…) Le Fespaco qui devait avoir lieu du 17 février au 6 mars est reporté à une date ultérieure. (…) Le Covid-19 est passé par là, et sa deuxième vague, qui met l’Afrique à rude épreuve, affolant les compteurs des cas confirmés et des décès, ne présage rien de bon. Et on espère toujours le vaccin qui se met difficilement en place sur le continent. (…) Le virus est bien là, conclut WakatSéra, et ce n’est pas du cinéma ! »

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