Revue de presse Afrique

À la Une: la vaccination contre la variole du singe en RDC

Publié le :

Un agent de santé s'occupe d'un patient atteint de Mpox, dans un centre de traitement à Munigi, dans l'est du Congo, le lundi 19 août 2024.
Un agent de santé s'occupe d'un patient atteint de Mpox, dans un centre de traitement à Munigi, dans l'est du Congo, le lundi 19 août 2024. AP - Moses Sawasawa
Publicité

C’est au Congo que la plupart des cas de variole du singe sont concentrés – mais il y en a aussi dans les pays voisins – Burundi, Ouganda, Kenya, Rwanda, rappelle Le Soft International. Le ministre de la Santé a annoncé ce lundi 19 aout 2024 que les doses de vaccin promises par le Japon et les États-Unis arriveront dès la semaine prochaine, rapportent Actualité CD et Objectif Info. Roger Kamba a précisé que les jeunes sont les plus vulnérables à cette maladie parce qu’ils n’ont pas encore reçu le vaccin contre la variole de l’homme. Les États-Unis doivent envoyer 50 000 doses de vaccin dans un premier temps. La RDC a annoncé qu’elle voulait vacciner 2 millions et demi de personnes.

7 sur 7 se concentre sur le cas de la province du Sankuru, où plus de 1 500 cas et 73 décès ont été enregistrés depuis le début de l’année : « Les habitants de cette région, déjà vulnérables, voient leurs proches succomber à une maladie qui leur était étrangère il y a peu ». « La propagation rapide de la maladie au Sankuru révèle une dure réalité », écrit 7 sur 7. « Les traditions et les conditions de vie, autrefois source de résilience, sont aujourd’hui des vecteurs de contamination ». Le quotidien a interrogé le chef intérimaire de la Division provinciale de la santé Daniel Okombo, qui demande à la population « d’éviter de ramasser les animaux trouvés morts dans la forêt, parce qu’il y a beaucoup de possibilités que ces animaux soient contaminés par le virus ».

À lire aussiVirus mpox: «Tout le monde peut l'attraper, de façon active ou passive»

À quand un accord de paix durable au Soudan ?

C’est la question que se pose au Burkina Le Pays. Cela alors que, titre en France Libération, « malgré l’urgence, les discussions sur l’aide humanitaire piétinent ». Des discussions qui ont été ouvertes à Genève à l’initiative des États-Unis, ce qu’on peut saluer, souligne Le Pays, « dans un contexte où de nombreuses voix reprochent à la communauté internationale de rester silencieuse face au drame soudanais qui dure depuis plus d’un an ».

« Les chiffres font froid dans le dos », écrit le quotidien : depuis avril 2023 et le début du conflit qui oppose l’armée régulière menée par Abdel Fattah al-Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide menées par son ex-adjoint, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, plus de 10 millions 700 000 déplacées à travers le pays, alors que plus de deux millions ont fui dans les pays voisins. 

Mais à Genève, le chef de l’armée refuse de s’assoir à la même table que son rival. « Soucieux de ne pas apparaître comme le fossoyeur des négociations », écrit Libération, il a quand même « donné des gages de sa bonne foi » jeudi 15 aout dernier, en annonçant l’ouverture du poste-frontière d’Adré « pour trois mois ». Cela pour faire entrer par le Tchad des vivres et des médicaments au Darfour. Et pour ce qui est des négociations, écrit Le Pays, « les lignes ont quand même bougé », dans la mesure où il a accepté d’envoyer des émissaires non pas directement à Genève, mais au Caire afin d’aplanir les divergences de vue avec les médiateurs.

De toute façon, écrit quotidien burkinabé, « il est impérieux d’aller au-delà des simples accords de cessez-le-feu », qui ne sont même pas respectés sur le terrain,« pour envisager, avec le concours de tous les belligérants, un accord de paix durable. À quand cet accord ? Les Soudanais n’attendent que cela ».

À lire aussiSoudan: le gouvernement envoie une délégation au Caire pour discuter d'un accord humanitaire

Bassirou Diomaye Faye à Touba

Au Sénégal, le président de la République Bassirou Diomaye Faye s’est rendu à Touba, qui vendredi 24 aout accueillera une commémoration religieuse, le Grand Magal. « Touba a déroulé le tapis rouge au président de la République », écrit Seneweb. Touba qui subit des inondations, comme Dakar entre autres. Et lors de sa visite de courtoisie au khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, il a « réitéré sa volonté de régler définitivement les problèmes d’assainissement et de l’accès à l’eau potable » de la ville, écrit Walf Quotidien : « c’est un de nos projets phares ».

Dakar Actu relève « la présence d’un grand nombre de ministres de la République, du chef de cabinet du Président et de plusieurs directeurs généraux ». Et ce mardi, note Seneweb, « le ballet des acteurs politiques » va se poursuivre ce mardi 20 aout à Touba, puisqu’une source a assuré au quotidien que Macky Sall, le prédécesseur du président, va envoyer une forte délégation chez le khalife général des Mourides.

À lire aussiSénégal: après plusieurs accidents routiers, des états généraux se préparent sur les transports publics

Au Maroc, le roi gracie plus de 4 800 personnes dans des affaires de culture de cannabis

Au total, 4 831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis ont été graciés par le roi Mohamed VI, écrit Yabiladi. Une grâce royale qui a suscité « un flot de réactions enthousiastes », écrit Le Matin. Le Maroc, rappelle Tel Quel, est le premier producteur mondial de cannabis selon l’ONU. En 2021, le pays a adopté une mesure légalisant la culture du cannabis à des fins thérapeutiques. Objectif : lutter contre le trafic de drogue, se positionner sur le marché mondial du cannabis légal et désenclaver économiquement la région du Rif, où la plante est cultivée depuis des siècles. 

Pour Mohamed El Guerrouj, le directeur de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, interrogé par Le Matin, « l’adhésion des agriculteurs graciés sera un atout pour le développement de la filière légale », grâce à « leur longue expérience et leur expertise ».

À lire aussiMaroc: la légalisation du cannabis inquiète les petits producteurs [1/2]

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
  • 04:00
  • 04:11
  • 04:13
  • 04:10
  • 04:28