À la Une: le deuil au Royaume-Uni après la disparition du prince Philip
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Philip Mountbatten, époux de la reine Elizabeth II d'Angleterre était centenaire, ou presque... Presque, c’est bien le mot, car s’il avait été encore de ce monde, aujourd’hui 10 avril, il n’aurait plus manqué que deux mois jour pour jour au prince Philip pour fêter son siècle de vie. Deux mois sur mille deux cents. Ce souffle ultime qui a fait défaut à son âge canonique, laisse « une bonne partie du pays sous le choc, remarque Le Figaro, tant l’époux de la reine Elizabeth incarnait une époque, un pan d’histoire et un pilier de la monarchie ».
Deuil national, drapeaux en berne, campagne électorale suspendue, événements publics gouvernementaux annulés, y compris la « sortie au pub » - c’est dire ! - que le Premier ministre Boris Johnson devait effectuer lundi pour marquer la réouverture des bars britanniques après plus de trois mois de confinement, le Royaume-Uni est en effet en deuil de son Mathusalem princier, confirme Le Figaro.
« La reine perd son prince », lance en Une Le Parisien. Sur place, le site de ce quotidien assure qu’Elizabeth II « a le soutien de tout le pays », à Londres « chacun a une pensée pour » elle.
Et tandis qu’à Londres, irrévérencieux journal Morning Star mis à part, la presse britannique unanime, rend hommage ce matin à feu, le prince Philip, en France, les journaux, à grand renfort de clichés, ont largement remisé à plus tard leurs très républicains commentaires sur la décadence californienne de la couronne d’Angleterre pour saluer, eux aussi, la mémoire du duc d’Edimbourg disparu.
Témoin ce portfolio signé Libération, photos noir et blanc du prince Philip enfant, adolescent, adulte, tirant à l’arc ou aux fléchettes, jouant au polo ou au criquet, autant de nostalgiques images, loin de la pompe et de l’attirail de la garde galloise de Buckingham, proche de l’art de vivre à l’anglaise, tout ce glamour so british du siècle passé, quand, tout autour de la Terre, flottaient encore les étendards à la gloire de la vieille Angleterre…
Un nouvel espoir dans la recherche
Le laboratoire américain Pfizer est en train de travailler à la création de deux nouveaux médicaments antiviraux. Basés sur la technologie des vaccins à ARN messager, Pfizer, qui en est l’un de ses promoteurs, se lance aussi « dans des nouveaux traitements (…) avec son partenaire allemand BioNTech », annonce Le Parisien. « Nous sommes en train de mettre au point deux médicaments contre le Covid », dit à ce quotidien le porte-parole de Pfizer France, « l’un sous forme orale, l’autre par voie intraveineuse (et qui) sont encore à une phase très précoce de leur développement ». David Lepoittevin, c’est son nom, signale aussi qu’une analyse actualisée de l’essai clinique de phase 3 mené par Pfizer en Afrique du Sud montre que son vaccin « est efficace à 100% contre le variant » sud-africain.
Deux nouveaux remèdes antiviraux ? Selon Le Parisien, « si le groupe n’en est encore qu’au début, les résultats en laboratoire, sur le premier, se sont révélés encourageants. De quoi inciter le labo à se lancer dans une étude. Quant à l’autre traitement, il fait déjà l’objet d’un essai clinique chez des patients hospitalisés », complète ce journal, en qualifiant son information de « piste encourageante ».
Rectification concernant la revue de presse Afrique du vendredi 9 avril
C’est à tort qu’hier, j’ai en effet présenté Banauto comme étant proche du pouvoir. La rédaction de ce journal a aussitôt tenu à me faire savoir que Banouto était un média « libre » et d’expression « plurielle ». Dont acte, et, sans mégoter, mille excuses aux consœurs et confrères de Banauto. Tournée générale de vin de palme à bulles à mes frais dès que possible, soit par Issy, soit Parakou. Ou Cotonou (avec modération et dans le respect des gestes barrières).
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