À la Une: le regain de la conjoncture économique française et le moral des chefs d’entreprises au beau fixe
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Et la presse économique pavoise. « Vent d’optimisme sur l’économie française », se réjouit ainsi « la Une » du journal Les Echos. Selon l’institut officiel de statistiques, jamais, depuis quatorze ans, les patrons français n’avaient eu un tel moral.
« Très logiquement, c'est dans le domaine des services (…) que l'optimisme est le plus manifeste, pointe le quotidien économique. Déjà en progression en mai, le climat des affaires s'y améliore encore de 6 points (…) Et dans le commerce de détail, l'indicateur (…) retrouve (son) niveau (de) fin 2019 (…) Enfin, dans l'industrie où l'activité a redémarré plus rapidement, le climat des affaires se stabilise à un niveau élevé », note encore Les Echos.
« L'optimisme des chefs d'entreprise repose sur des données tangibles, complète Le Figaro. Après une année marquée par les restrictions, mais aussi des milliards d'euros épargnés, les Français ont retrouvé avec une certaine euphorie le chemin des magasins et des lieux de loisirs ».
Et pourtant le coronavirus est encore loin d’avoir disparu en France, loin s’en faut. La propagation rapide du variant delta inquiète (et c’est un euphémisme) :
Le variant delta ? Il s’accroche « comme le sparadrap du capitaine Haddock, formule Le Parisien. N’aurons-nous jamais la paix ? », soupire ce quotidien, en évoquant la perspective de la fin du mois d’août, lorsque ce coronavirus de type indien aura pris le dessus en France, « un nuage noir à l’horizon », insiste Le Parisien.
« Comment éviter un nouveau bond ? », se demande Libération. Présentant à son tour le variant delta comme une « menace », Libé préconise le recours aux vaccins de type ARN, « extrêmement efficaces contre les nouveaux variants », assure ce journal.
Politique. À deux jours du second tour des élections régionales et départementales, Nicolas Sarkozy sort de sa réserve pour afficher son soutien au candidat de droite Renaud Muselier en région Sud :
Et c’est dans le journal Nice Matin que Nicolas Sarkozy apporte un soutien de poids au candidat LR, donné au coude à coude avec candidat du Rassemblement national Thierry Mariani, selon plusieurs sondages. Dans ce quotidien, l’ancien président pointe « la trahison des engagements » de Thierry Mariani, transfuge, il est vrai, de la formation politique qui fut le port d’attache d’un Nicolas Sarkozy qui répète pourtant dans Nice Matin être « retiré de la vie politique active ».
Nicolas Sarkozy, justement, avec ces nouveaux éléments dans l’affaire de la rétractation de Ziad Takkiedine en sa faveur au sujet du financement libyen présumé de sa campagne électorale de 2007. Réalisée à Beyrouth, où il s’est exilé, l’interview à Paris Match et à BFMTV de cet intermédiaire n’aurait été qu’une « manipulation » organisée par « Mimi » Marchand :
Proche des couples Sarkozy et Macron, celle que plusieurs journaux ont baptisée « la papesse de la presse people » (et qui a été mise en examen dans cette affaire, et même écrouée), est accusée par l’homme d’affaires Noël Dubus d’avoir demandé à ce dernier « d’organiser » l’interview de Takieddine « en septembre 2020 », énonce Mediapart. Durant sa garde à vue, Noël Dubus a résumé d’une phrase toute l’opération, rapporte ce journal en ligne : « Il y avait une phrase que Ziad Takieddine devait dire : "Nicolas Sarkozy n’a jamais touché d’argent pour la campagne présidentielle" » de 2007.
Faisant notamment état de conversations téléphonique de « Mimi » Marchand mais aussi de dédicaces de son dernier livre par Nicolas Sarkozy offertes à deux protagonistes de l’affaire – dédicaces que ce journal en ligne affirme avoir été rédigées de la propre main de Nicolas Sarkozy (dédicaces qui n’auraient pas manqué d’intriguer les enquêteurs) - Mediapart révèle encore qu’en garde à vue, Noël Dubus aurait affirmé que « Mimi » Marchand lui aurait « fait rencontrer Nicolas Sarkozy à son domicile » à trois ou quatre reprises » (ce que « la reine des paparazzi » nie). Interrogée par les policiers sur sa mission dans cette affaire, cette dernière aurait répondu : « La mission de "tuer" Mediapart », signale encore ce site Internet. Mission non accomplie, semble-t-il.
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