Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: Le ministre de l'Économie en appelle à la vaccination des Français

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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire à Paris, le 29 juin 2021.
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire à Paris, le 29 juin 2021. © AFP Eric Piermont
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À la Une de la presse française, l’impulsion vaccinale accentuée en France par le gouvernement. Avec ce véritable appel au civisme économique lancé par Bruno Le Maire : le rebond de l’économie dépendra de la vaccination des Français. C’est au quotidien Le Parisien que le ministre de l’Économie le dit. « Notre croissance dépendra de la vaccination », résume Bruno Le Maire, qui trouve que, pour certaines professions particulièrement exposées, comme les soignants, l'obligation de vaccination lui paraît « naturelle ». Dans Le Parisien, le ministre souligne aussi que les tests gratuits, multiples, « et parfois de convenance pour les personnes qui refusent de se faire vacciner », dit-il, coûtent « près de 100 millions d'euros par semaine », soit 5 milliards d'euros cette année.

Après son échec aux élections locales de dimanche dernier, le RN à la peine

En congrès cette fin de semaine à Perpignan, sud de la France, le Rassemblement national est « en proie au doute avant 2022 », lance la manchette du Figaro, en référence à l’élection présidentielle prévue en avril de l’an prochain en France.

Comme la plupart de ceux des autres partis, les électeurs de celui présidé par Marine Le Pen ont largement boudé les urnes lors du scrutin de dimanche dernier. Chez eux, « désormais, le cri de rage contre la doxa se fait davantage par l’abstention que par le vote Le Pen, souligne Le Figaro. La fonction tribunicienne s’est effacée sans que la légitimité à gouverner n’ait avancé d’un pouce. Pile, tu perds toujours, face, tu ne gagnes jamais », formule ce journal pour résumer ce qu’il appelle « l’impasse du RN ».

L’abstention record de dimanche dernier préoccupe aussi la majorité qui cherche à séduire la droite

Dans Le Figaro, le ministre de l'Intérieur l’appelle à l'« humilité ». Selon Gérald Darmanin, « les valeurs de la droite républicaine se retrouvent chez Emmanuel Macron : le travail et l'effort, l'ordre et la sécurité ». Raison pour laquelle il invite la majorité à « revoir la façon de faire fonctionner En marche ! », poursuit-il, estimant d’une formule qu'« une des solutions serait moins de visios, plus de bistrot ! », car, explique-t-il, un mouvement politique doit être « enraciné ». Selon le ministre de l’Intérieur, « partout où le numérique a remplacé le contact physique, la sanction a été forte ». Or LREM a un « problème de culture politique », déclare encore Gérald Darmanin dans Le Figaro.

Rebondissement judiciaire dans l’affaire des « Rafale Papers », portant sur la vente de 36 avions de combat français à l’Inde

Mediapart révèle qu'après avoir refusé de le faire, la justice française va finalement enquêter : « le 14 juin le tribunal judiciaire de Paris a ouvert une information judiciaire, confiée à un juge d’instruction, sur la vente par la France à l’Inde de 36 chasseurs Rafale de Dassault en 2016 ».

Selon ce journal en ligne, le juge d'instruction va notamment se pencher sur les relations entre le groupe français d’aéronautique de défense Dassault et l’homme d’affaires indien Anil Ambani, propriétaire de l’entreprise indienne Reliance. Un homme au bras long, en quelque sorte, et qui est « soupçonné d’avoir obtenu un partenariat industriel avec Dassault sur les Rafale grâce à sa proximité avec le premier ministre indien Narendra Modi », énonce ce site Internet.

Lequel met en ligne plusieurs documents inédits relatifs à la co-entreprise créée par Dassault et Reliance pour permettre à l’avionneur français de concrétiser ce marché de 7,8 milliards d’euros en Inde, des documents qui indiqueraient clairement, selon Mediapart, que Dassault « n’avait aucun intérêt à s’allier à Anil Ambani, si ce n’est pour son entregent politique ».

L’action de la justice française est consécutive au dépôt d’une plainte de l’ONG anticorruption Sherpa avec constitution de partie civile pour des faits présumés de « trafic d’influence », « blanchiment », « favoritisme » et « concussion », délit qui consiste à accorder une ristourne fiscale « injustifiée » à un contribuable, explique Mediapart.

Un militaire français blessé il y a cinq ans au Mali accomplit un exploit sportif : l’ascension du Mont Blanc

Il est tout sourire, le sergent-chef Guillaume, dans les colonnes du journal Le Progrès, à la Une duquel, sac à dos, casquette vissée sur la tête, il grimpe les pentes du toit de l’Europe. Le 28 juin 2016, pourtant, ce militaire français de l’opération « Barkhane » a sauté sur un engin explosif artisanal, au Mali. Allez donc, après ça, grimper le Mont Blanc ! Lui vient de le faire.

Au sommet (4810 mètres), le sergent-chef Guillaume a reçu un coup de fil du futur chef d’état-major des Armées, le général Thierry Burkhard ! « J’avance malgré tout, dit le sergent-chef Guillaume au journal Le Progrès. Je ne le fais pas que pour moi, mais pour tous ces blessés de guerre ». Chapeau, soldat !

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