À la Une: le nouveau duel Macron-Le Pen en perspective pour 2022
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C’est tout sauf une surprise. Selon un sondage Ipsos pour le journal Le Parisien et la chaîne de radio-télé France Info, si le premier tour de l’élection présidentielle se tenait demain dimanche, « le président sortant et la patronne du RN se qualifieraient pour le second tour », constate Le Parisien, après avoir testé « toutes les hypothèses du scrutin, en fonction du ou de la candidat(e) à droite, et avec ou sans la présence du polémiste Éric Zemmour ».
En chiffre, Emmanuel Macron recueillerait de 24 à 26% des voix au premier tour, et Marine Le Pen de 19 à 20% si Éric Zemmour est candidat, et de 22-23 % sinon. Etant rappelé qu’Emmanuel Macron et Marine Le Pen furent « les finalistes de 2017 », Le Parisien s’empresse de rappeler que « la campagne n’a pas démarré, tous les candidats ne sont pas encore désignés, les programmes sont loin d’être sur la table ».
Macron-Le Pen, plus un zeste de Zemmour dans l’équation
A droite, selon la présence ou non d’Éric Zemmour à ce premier tour, ce sondage révèle « un resserrement dans un mouchoir de poche » entre la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse et son homologue des Hauts-de-France Xavier Bertrand, « ce dernier n’obtiendrait qu’un point de plus qu’elle au premier tour » et tous deux se situeraient dans une fourchette allant de 14 à 17%. « En clair, avec une bonne dynamique de campagne, (Valérie Pécresse) peut espérer être dans le match pour se qualifier au second tour », estime Le Parisien.
Quant à Éric Zemmour, avec 8 à 8,5 % des intentions de vote « il ferait jeu quasi-égal avec Jean-Luc Mélenchon ou Anne Hidalgo », pointe Le Parisien.
De son côté, dans Le Figaro, François Bayrou, allié d’Emmanuel Macron, en appelle à la création d’un « grand mouvement politique central. Une structure simple, populaire, à laquelle les Français pourront adhérer sans avoir à se demander à quelle chapelle ils devront appartenir », dit le président du parti centriste Modem au Figaro en lançant cette mise en garde : « seul un mouvement unitaire et large pourra rassembler ».
Hulot, le retour
Le congrès mondial de l'Union internationale pour la conservation de la nature s’est ouvert hier à Marseille, dans le sud de la France. En le lançant, le chef de l’Etat a engagé la France à mieux protéger son espace maritime en Méditerranée d’ici à 2027. Et Libération lance un cri d’alarme, car « la biodiversité du quotidien disparaît sous nos yeux, à une vitesse vertigineuse. Les espèces qui s’éteignent font des adieux trop discrets pour être entendus. Quant aux arbres, ils ne feront du bruit que quand ils nous tomberont dessus », déplore Libé.
Hier, à Marseille, ce fut aussi l’occasion des retrouvailles en public entre Emmanuel Macron et Nicolas Hulot. Comme le signale Le Figaro, entre eux, « les ponts ne sont pas rompus mais le courant n’est pas rétabli non plus. Nicolas Hulot est toujours un totem de l’écologie » (étant rappelée sa sortie fracassante du gouvernement Philippe en 2018).
Qu’on ne s’y trompe pas, souligne Le Figaro, la voix de Nicolas Hulot « pèsera sur l’élection présidentielle alors que le sujet se présente comme l’un des enjeux du scrutin. Cela fait un moment qu’Emmanuel Macron l’a compris. Mais pour l’heure, il n’a toujours pas encaissé le bénéfice de son action environnementale. Même ses décisions à forte portée symbolique comme la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim ou l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ne lui ont pas attiré la sympathie des Verts ».
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