À la Une: le voyage annulé d’Emmanuel Macron au Mali pour cause de coronavirus… officiellement

L'Élysée a annoncé ce vendredi 17 décembre 2021 que le président français ne pourrait pas se rendre au Mali pour rencontrer le président de la transition et célébrer Noël avec les troupes françaises. © AP - Stephanie Lecocq

Pas de fêtes de Noël, lundi 20 décembre au soir à Gao, avec les soldats français de l’opération militaire « Barkhane », pas de rencontre, plus tôt dans la journée, avec le chef de la junte malienne Assimi Goïta. Emmanuel Macron a annulé son déplacement, officiellement pour cause de coronavirus.

Mais le quotidien Le Parisien a comme un doute. « Officieusement, certains estiment que les graves dissentions entre Paris et Bamako expliquent plus surement cette annulation », signale ce journal. « Le gros morceau de la visite du chef de l’Etat devait être sa première rencontre avec le colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne », explique Le Parisien.

Seulement voilà, « avec la junte au pouvoir depuis le putsch (…) d’août 2020, le climat est électrique », essentiellement en raison de deux « dossiers qui fâchent » : l’absence de chronogramme pour l’organisation d’élections pour mettre fin à la transition militaire au Mali, et celui des paramilitaires du groupe russe Wagner.

Sur ces dossiers, Emmanuel Macron demandait une « clarification », pointe Le Parisien, et souhaitait « élargir la rencontre aux président africains de la Cédéao et du G5 Sahel (…) Refus net de Goïta, campant sur un tête-à-tête franco-malien », complète ce journal.

« La rencontre bilatérale aurait été l’occasion pour le président Assimi Goïta de dire ses vérités au locataire de l’Élysée, dit une source àJeune Afrique. Or, en présence de Nana Akufo-Addo et de Mahamat Idriss Deby, les autorités maliennes auraient dû faire preuve de plus de retenue ».

Christiane Taubira envisage de se présenter à gauche pour l'élection présidentielle

L’ancienne garde des Sceaux a mis un pied dans l’arène hier, vendredi 17 décembre, en se donnant un mois pour réussir l’union de la gauche autour de son hypothétique candidature. Et depuis, c’est la confusion au sein de la gauche.

« Hier, ils étaient sept à gauche à prétendre gouverner la France, dit un ex-élu socialiste au Parisien ; aujourd’hui, ils sont potentiellement huit. On marche sur la tête ».

Le Figaro ne dit pas autre chose, car avec sa candidature envisagée, Christiane Taubira démontre qu’elle a « le sens du surréalisme : pour contribuer à l’unité de la gauche, elle ajoute une candidature supplémentaire ». 

Résultat, l’ancienne ministre de la Justice est déjà face à un « mur du non », formule ce quotidien. Lequel se demande si Christiane Taubira sera « autre chose qu’une étoile filante dans la campagne, aussi éphémère qu’un effet de manches ? Il y a peu de chances tant sa sortie était improvisée, sans queue ni tête, relevant davantage du tourisme politique que de l’expression de convictions », estime en une Le Figaro.

Témoignage à charge contre Roman Polanski

Un témoin corrobore les accusations de viol portées par l’actrice britannique Charlotte Lewis contre le cinéaste franco-polonais. Témoignage d’une ancienne mannequin recueilli par Le Parisien. Karen Smith assure avoir été présente sur les lieux du viol présumé de Charlotte Lewis par Roman Polanski.

Étant rappelé que cette actrice britannique, qui était mineure au moment des faits par elle allégués, accuse le cinéaste franco-polonais de l’avoir violée dans un appartement à Paris en 1983, Le Parisien fait état du témoignage « sous serment » de l’ancienne mannequin Karen Smith devant la justice américaine et qui assure avoir trouvé son amie Charlotte Lewis « ébouriffée, très groggy, étourdie et tenant difficilement sur ses pieds » dans la chambre du cinéaste. « Cette dernière lui avait avoué avoir été violée par Roman Polanski », rapporte Le Parisien. Journal auquel Karen Smith dit qu’après cette nuit, « Roman a essayé de (l)’éloigner de Charlotte ».