Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: dans l’enfer des feux de forêt

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Des pompiers essayent d'éteindre les feux qui se sont déclenchés au pied de la dune du Pilat, près de La Teste-de-Buch, dans le sud-ouest de la France, le 13 juillet 2022.
Des pompiers essayent d'éteindre les feux qui se sont déclenchés au pied de la dune du Pilat, près de La Teste-de-Buch, dans le sud-ouest de la France, le 13 juillet 2022. © AFP / THIBAUD MORITZ
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C’est un peu habituel en cette saison malheureusement et cette fois-ci la Gironde en fait les frais, dans le Sud-Ouest. « La Gironde flambe, 6 000 vacanciers évacués », titre Libération.« Chaleur, sécheresse, vent : les pompiers s’attendent à plusieurs jours de lutte avant d’éteindre le feu », précise Le Figaro. « 3700 hectares brûlés », selon les chiffres du journal Sud-Ouest ce jeudi matin. Aujourd’hui en France est allé rencontrer justement certains de ces vacanciers évacués des cinq campings autour de la dune du Pilat, même le célèbre camping des Flots Bleus, où a été tourné le film « Camping » avec Franck Dubosc, a dû être évacué.

« On a du mal à se dire que c’est réel », témoigne Audrey, venue de Rennes en famille. « On n’imaginait pas nos vacances comme ça mais il faut rester positives », relativise pour sa part Judith, venue avec sa fille, et « toutes les deux enroulées dans des couvertures de survie dorées, avec des tasses de thé dans les mains ». Et puis « à une dizaine de kilomètres de là, en direction de la forêt, devant le PC opérationnel des pompiers installé sur la piste 214 », Aujourd’hui en France donne à voir la colère du maire de la ville de La Teste-de Buch, Patrick Davet, rendu « malade, dit-il, de savoir que l’incendie a été causé par un véhicule qui empruntait cette route alors qu’[il] milite depuis longtemps pour qu’elle soit interdite à la circulation en été ». Un feu tel que la Gironde n’avait pas connu depuis plus de trente ans, souligne Le Figaro. Hier, en fin d’après-midi, les quelque 800 pompiers « luttaient encore pour maîtriser les flammes ».

Un autre incontournable dans les kiosques en cette période

Quelques chiffres pour débuter. « Alors que 6 300 hommes et femmes de toutes les armées se préparent à descendre les Champs-Élysées », sachez que « l’institution militaire jouit d’une cote de popularité record, 87 % d’avis positifs » dans la population, selon une enquête Odoxa pour Le Figaro. « Face à la montée des périls, les Français sont plus attachés que jamais à leur armée », analyse Le Figaro.

Cette année, « un défilé de temps de guerre », « tourné vers l’Ukraine » titre de son côté Aujourd’hui en France : « L’Otan et l’Union européenne seront au cœur de la manifestation. Des porte-drapeaux de neuf États voisins de la Russie ou de l’Ukraine marcheront sur les Champs », apprend-on.

Un rendez-vous pour Emmanuel Macron également…

« Le 14 juillet n’est pas seulement le jour des militaires, c’est aussi celui du président », avec la traditionnelle interview, remarque Aujourd’hui en France. Le quotidien observe « les défis de Macron 2 », qui doit « reprendre la main ». Le Figaro confirme : le président renoue avec l’exercice et il doit « dissiper les doutes », estime-t-il, « justifier sa lecture des derniers scrutins, clarifier ses positions et donner un cap à des Français de plus en plus inquiets ». En somme, « Macron tente l’oral de rattrapage » pour Le Figaro.

Le retour en grâce du prince héritier d'Arabie saoudite

« Pétrole saoudien : Joe Biden, le brut et le truand », titre Libération. « Dix-huit mois après son arrivée à la Maison-Blanche, Joe Biden a débuté mercredi sa première tournée au Moyen-Orient. » Alors que l’inflation aux États-Unis « atteint un nouveau record en juillet », observe Libé, il s’agit notamment pour le président américain de « faire baisser les cours du pétrole brut et le prix à la pompe auquel est confronté son pays des SUV gargantuesques ». Mais c’est de la « haute voltige » pour Joe Biden, analyse Libé, « lui qui avait traité l’Arabie saoudite d’État paria » durant sa campagne et qui « avait juré de ne jamais saluer le prince héritier Mohamed ben Salman », lorsque les services de renseignement américain l’avaient désigné comme le commanditaire de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. « Khashoggi : la justice sacrifiée sur l’autel de la realpolitik », affirme ainsi Libé car, les deux dirigeants doivent bien se rencontrer demain vendredi. Finalement, « l’or noir vaut bien une poignée de main peu hygiénique », peut-on lire.

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