À la Une: Catherine Colonna dénonce «l’impérialisme russe»
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L’Europe n’est « pas la seule visée » par les conséquences de la guerre en Ukraine, prévient la ministre française des Affaires étrangères. « C’est notre sécurité qui est en jeu », dit Catherine Colonna à Libération. Dans son premier entretien à la presse, la cheffe de la diplomatie française dénonce la guerre livrée par la Russie « qui ne vise pas que l’Ukraine, qui vise à remettre en cause la stabilité dans le monde et l’ordre international, dit la ministre des Affaires étrangères à Libé. Une confrontation qui s’étend jusqu’au continent africain et dans laquelle la Russie utilise comme arme non seulement ce qu’elle fait en Ukraine sur le plan militaire, mais aussi la désinformation, l’arme de la faim et l’arme de l’énergie, pour des visées stratégiques qui vont bien au-delà de l’Ukraine ».
Dans Libération, Catherine Colonna dit aussi la nécessité de « faire comprendre à tous ceux qui, dans le monde, pourraient être tentés de considérer que c’est une guerre qui ne concerne que les Européens, qu’ils sont également visés par l’impérialisme russe ».
Évoquant également la crise autour de Taïwan, la patronne du Quai d’Orsay en appelle « à la plus grande retenue » et souligne l’importance du « dialogue ».
Manœuvres d’intimidation autour de Taïwan
La crise autour de Taïwan, justement, avec la Chine, qui y a lancé hier vendredi les plus importantes manœuvres militaires de son histoire. Ces manœuvres militaires menées par la Chine autour de Taïwan, c’est la réponse de Pékin à la visite de la présidente américaine de la Chambre des représentants Nancy Pelosi à Taipei. Des missiles ont atteint la zone économique exclusive du Japon, des routes navigables commerciales majeures sont coupées, des cargos sont déroutés vers l’est de l’île, des vols ont été annulés.
« C'est la première fois en 25 ans que la Chine lance des missiles dans le détroit de Taïwan, en réponse à ce qu'elle considère comme une "provocation" de la part de Taipei ou des États-Unis », souligne Le Figaro. Lequel journal signale que, « dans les prochains jours, certains exercices devraient se tenir à moins de 16 kilomètres des côtes taïwanaises ».
Macron reprends des couleurs
En France, la confiance à l'égard d'Emmanuel Macron progresse. Selon un sondage Elabe pour le journal Les Échos et pour Radio Classique, 38 % des Français font confiance au président de la République « pour affronter efficacement les principaux problèmes du pays » (soit un point de plus qu’en juin), et 32 % à la Première ministre Élisabeth Borne.
Dans le classement des personnalités, c’est l'ancien Premier ministre Édouard Philippe qui demeure en tête, avec 49 % d'image positive, devant la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, 34 %, et le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
Les dents de la mer à Pampelonne
Présence insolite, celle de plusieurs requins signalés près du rivage, le long de plusieurs plages de la Côte d’Azur, dans le sud-est de la France, à la Une du journal Le Parisien. Ce quotidien signale que « trois requins ont été observés près des plages varoises en huit jours (…) dans un rayon de moins de 100 km cet été ». Le Parisien rapporte ainsi que, le 24 juillet, au large d’une plage de Fréjus, un pêcheur a eu une belle frayeur en croisant la route d’un requin mako à quelques centaines de mètres du rivage. Le squale « mesurait un peu moins d’un mètre ». Trois jours plus tard, « une femelle requin à peau bleue est restée plusieurs jours à 20 mètres d’une petite plage avant de s’échouer sur le sable, épuisée (…) Quasiment au même moment, une autre femelle requin bleu a été aperçue par des pêcheurs au large de la plage de Pampelonne, près de Saint-Tropez ». Elle mesurait 3 mètres ! De un à trois… À se demander quelle sera la taille du prochain requin de la Côte d’Azur ?
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