À la Une: la liberté, combien ça coûte ?
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Le président français l’a dit, hier, dans un discours prononcé dans la riante cité méridionale de Bormes-les-Mimosas. Dénonçant l’attaque « brutale » de la Russie en Ukraine, Emmanuel Macron a prévenu les Français sur ce prix de la liberté « à payer », sans plus de précisions. Pour l’heure, via une dépêche de l’Agence France Presse, la presse en ligne s’en est aussitôt fait l’écho, la guerre en Ukraine risquant d’entraîner de lourdes conséquences économiques en Europe.
« Le rituel est connu », souligne ainsi Libération : chaque été, Emmanuel Macron quitte le fort de Besançon pour commémorer la libération de la commune de Bormes-les-Mimosas, où est établi le lieu de villégiature présidentielle. Mais dans le contexte de la guerre en Ukraine, la prise de parole du chef de l’État promettait de prendre une tonalité plus saillante qu’à l’accoutumée. Lors de la cérémonie, Emmanuel Macron a ainsi dénoncé vendredi soir « l’attaque brutale » de la Russie en Ukraine et a appelé les Français à « accepter de payer le prix de la liberté », alors que le conflit risque d’avoir de lourdes conséquences économiques en Europe », pointe Libé.
Et ce quotidien est loin d’être le seul à relever cette énigmatique mise en garde du chef de l’État. « Guerre en Ukraine : Macron charge Poutine et appelle les Français à « accepter de payer le prix de la liberté », signale également le journal La Provence. Mystère.
Tropique de la violence
C’est demain, dimanche 21 août, que Gérald Darmanin entame une visite de trois jours à Mayotte. Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer y abordera le thème de l’immigration clandestine, alors que l’île vient d’être secouée par des émeutes dans la ville de Kawéni. Il y a trois jours, les rues de cette petite ville de Mayotte ont été le théâtre d’affrontements entre émeutiers et forces de l’ordre. « Des émeutes d’une violence inaccoutumée », souligne Le Figaro. Ce quotidien assure que la visite de Gérald Darmanin, qui doit être accompagné de Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer, va se dérouler dans un contexte de tension « d’un point de vue migratoire ». Et le député LR de la deuxième circonscription de Mayotte, Mansour Kamardine met en garde dans Le Figaro contre un « risque d’embrasement prochain ».
À quoi pense Darmanin en se rasant ?
Gérald Darmanin, encore. Omniprésent sur le terrain en cette période estival, le ministre de l’Intérieur va prendre du galon au sein de la majorité présidentielle. « C’est vrai », confirme l’intéressé au journal Le Parisien, selon lequel le ministre de l’Intérieur « va prendre des responsabilités importantes au sein du futur grand parti de la majorité, Renaissance ». Ce quotidien signale que Gérald Darmanin pourrait être nommé « secrétaire général adjoint du mouvement aux côtés d’autres pontes de la majorité ». Le Parisien prêtant à Gérald Darmanin des « ambitions pour 2027 », c’est-à-dire pour la prochaine élection présidentielle, en France, un « soutien » du ministre de l’Intérieur, le dit à ce journal : « Quand tu as été réélu dans ta ville, puis trois ans ministre du Budget, et que tu es désormais numéro trois du gouvernement à même pas 40 ans, tu te dis tout est possible. S’il y a un coup à jouer, il le fera ».
L’énigmatique retour d’un sphinx français aphone
Cette étrange histoire, pour conclure : celle d’un touriste français qui avait disparu en Égypte depuis un an, et qui vient de réapparaître sain et sauf, sans toutefois fournir la moindre explication sur sa disparition. Yann Bourdon, c’est son nom, est cet étudiant en histoire qui vient de revenir en France après une année sans avoir, en effet, donné le moindre signe de vie à sa très inquiète famille. Laquelle avait, sans relâche, remué ciel et terre pour le retrouver, alertant en vain autorités françaises comme égyptiennes.
Qu’est-il arrivé à ce jeune homme de 27 ans ? Le Parisien, qui raconte son histoire, l’ignore. Dans ce journal, la présidente nationale de l’association Assistance et recherche de personnes disparues, Pascale Bathany, n’est pas surprise par le silence de Yann Bourdon. « Rares sont les gens qui parlent après une disparition. On encourage d’ailleurs les familles à ne rien demander. Là, comme ça se passe en Égypte, il peut y avoir plein de fantasmes », dit-elle à ce quotidien. Lequel souligne que la communauté française exilée dans le pays des pyramides est, en tout cas, « soulagée » par cette issue. Mystère encore.
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