Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: le Brésil, ultime repas qatarien des Lions indomptables

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Cameroun / Brésil - Stade Lusail, Lusail, Qatar - 2 décembre 2022 Dani Alves du Brésil en action avec Nicolas Moumi Ngamaleu.
Cameroun / Brésil - Stade Lusail, Lusail, Qatar - 2 décembre 2022 Dani Alves du Brésil en action avec Nicolas Moumi Ngamaleu. © REUTERS/Jennifer Lorenzini
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La tête ? Celle, surtout, du capitaine de l’équipe du Cameroun, lorsqu’au bout du suspense, Vincent Aboubakar, en pleine chevauchée vers le but brésilien, d’une tête croisée des plus acrobatiques, a propulsé le ballon au fond des filets. Cameroun 1, Brésil 0. Les Lions indomptables ont dompté le Brésil, quintuple champion du monde. Coup de chapeau, ce matin, du quotidien sénégalais 24 Heures, qui salue avec respect le Cameroun sortant de la Coupe du monde « oui, mais par la grande porte ».

En France, le site du quotidien Le Parisien n’écrit guère autre chose. « Vincent Aboubakar est passé par toutes les émotions, raconte-t-il. Meilleur joueur du Cameroun sur cette Coupe du monde, l’ancien attaquant de Lorient a bien cru pendant quelques secondes devenir le héros de tout un pays ». Ce journal a manifestement été enthousiasmé par cette « magnifique tête décroisée qui trompe (le portier brésilien) Ederson. Ivre de joie, Aboubakar pense là offrir la victoire et surtout la qualification à son pays pour les huitièmes de finale. Il enlève son maillot pour célébrer sa réalisation, avant de prendre une pose christique. Problème : enlever son maillot est interdit dans les règles du jeu et équivaut à un carton jaune, rappelle Le Parisien en ligne. Aboubakar en ayant déjà reçu un, l’arbitre se dirige vers lui, et, bien malgré lui, l’expulse après lui avoir serré la main », pointe encore ce journal.

Victoire au goût amer, donc, pour les Lions indomptables, sortis tête haute de la compétition. « Reste juste le temps des regrets éternels pour les hommes de Rigobert Song qui n’ont pas su comprendre assez tôt que le Brésil B était prenable, se navre encore le site du Parisien. Au football, ce ne sont pas les coiffeurs qui promettent de revenir avec une jolie coupe ».

Pas de Coupe pour les Lions indomptables, donc, même si cette victoire contre le Brésil, la première en Coupe du monde, « marquera l’histoire du Cameroun », estime L’Équipe. Hier soir, au Qatar, « les Lions ont su montrer les crocs », apprécie le quotidien sportif, à la Une duquel le Cameroun a créé « la surprise sans la qualif ». 

Le Qatar bon prince pour le Parc

Football encore, avec cette déclaration choc de Nasser al-Khelaïfi au sujet du parc des Princes, le stade parisien du PSG : « s'ils ne veulent pas accepter notre offre, on part », étant précisé que par « ils », le président du club parisien fait allusion aux propriétaires du parc des Princes, la ville de Paris représentée par le Conseil de la capitale française, en l’occurrence, avec, à sa tête, la maire socialiste Anne Hidalgo.

Et c’est dans le journal L’Equipe que Nasser al-Khelaïfi lance cet avertissement. « On ne menace pas. On se serre la main, on remercie la mairie et on se dit au revoir », ajoute le président du PSG, évoquant dans le quotidien sportif la possibilité de « construire un nouveau stade à Paris ».

Parlez-vous cadien ?

La langue française en majesté à l’issue du séjour d’Emmanuel Macron aux États-Unis. Le président français a conclu sa visite d’État par La Nouvelle-Orléans, afin d’y défendre et y célébrer la francophonie.

En Louisiane, l’usage du français se porte bien. C’est ce qu’assure au Figaro Jari Honora. Issu d’une famille créole installée en Louisiane depuis plus de deux siècles, ce natif de La Nouvelle-Orléans est membre de l’association Historic New Orleans Collection, centre de recherche historique, qui gère notamment plusieurs musées ainsi qu’une maison d’édition.

Selon cet historien, « l’héritage français reste fondamental. C’est l’un des facteurs qui font de la Louisiane un État unique aux États-Unis (…) Même si l’achat de la Louisiane a eu lieu il y a presque 220 ans, en 1803, la population est restée très stable et la mémoire de l’histoire française est restée très forte. Elle est présente dans les toponymes, les noms des lieux, des rues, ceux que nous utilisons pour les plats, la nourriture, la vie quotidienne, dit Jari Honora au Figaro (…) Dans les zones rurales de Louisiane, on entend encore aujourd’hui de nombreuses familles parler quotidiennement le français ou le ­créole ».

Bien sûr, le français, comme les autres langues des anciens immigrants, a reculé face à l’anglais. Mais « la francophonie a quand même résisté en Louisiane, assure Jari Honora (…) En Louisiane, le français n’est pas une langue étrangère », dit-il encore au Figaro.

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