Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: la défaite des Bleus en finale de la Coupe du monde

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L'attaquant français Kylian Mbappé après la finale de la Coupe du monde 2022 perdue face à l'Argentine, à Lusail le 18 décembre 2022.
L'attaquant français Kylian Mbappé après la finale de la Coupe du monde 2022 perdue face à l'Argentine, à Lusail le 18 décembre 2022. © AFP / PAUL ELLIS
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Les journaux sans regrets malgré la défaite. « Fiers de nos Bleus », titre Le Parisien Aujourd’hui en France. « La tête haute », écrit L’Équipe. « Dans la légende », affiche Le Figaro qui rend hommage, photo du sacre à l’appui, à l’équipe argentine et son meneur Lionel Messi, « impérial ».

Juste en dessous de cette Une, une autre photo, plus petite celle-ci, d’un Mbappé tout juste médaillé et qui passe devant la Coupe du monde qui n’est pas la sienne. « La tristesse et le panache », légende le quotidien. Autre image, en Une de Libération. Celle de deux joueurs sur le terrain, séparés par des lettres verticales qui forment cet adjectif : « Légendaires ». D’un côté Lionel Messi, bras en l’air et sourire aux lèvres… De l’autre Mbappé, bras tendus vers le bas, le visage déformé par la rage. Pour La Croix, « Lionel Messi et l’Argentine éteignent les rêves bleus ».

Un match au scénario spectaculaire

Et le bon mot revient à Libération, qui intitule son récit « Esprit d’épique ». Le quotidien parle d’un match « aussi fou qu’angoissant ». « Un scénario cruel et magnifique » pour L’Équipe, qui fait le parallèle avec la demi-finale perdue en 1982 face à l’Allemagne : « On avait mis à peu près 40 ans à se remettre de Séville, et voilà, on en a repris pour longtemps ». Et on en parlera encore dans 40 ans, assure Le Parisien : « Un homme a marqué 3 buts en finale… et il a perdu », s’étonne encore le quotidien. Et Le Figaro d’enfoncer le clou : « Ils étaient pourtant prévenus du vacarme des 50 000 supporters survoltés, d’une formation acquise à la cause de Lionel Messi et d’une agressivité argentine de tous les instants ».

« Tragédie ou vaudeville ? », se demande Le Monde qui note que les Bleus ont joué de « toutes les manières possibles. Mal, d’abord, pendant un premier acte interminable, suffisant aux Argentins pour marquer à deux reprises ». La Croix constate que l’invité surprise de cette finale, c’est « l’ex-attaquant du PSG Ángel Di María, longtemps laissé sur le banc dans ce tournoi, il se promène jusqu’à trouver l’ouverture et provoquer un penalty sur une faute naïve d’Ousmane Dembélé ». La suite, décrite par Libération : « Une contre-attaque d’une finesse exquise qui permet au même Di María de doubler la mise ».

Après la mi-temps, Le Monde constate que portée« par un souffle incroyable, la France a cru endosser le costume de l’héroïne, revenant une première fois à la marque en une minute grâce à un doublé de Kylian Mbappé ». Un moment « parfaitement dingue » pour L’Équipe, qui parle ensuite de « sentiments extrêmes » en prolongations avec le but de Lionel Messi pour le 3-2, suivi d’une nouvelle égalisation de Mbappé. « Il a fallu un gagnant, et il s’est décidé aux tirs aux buts. C’est cruel », conclut Le Parisien.

Kylian Mbappé face à Lionel Messi

Pour Libération, « Messi, petit bonhomme d’1m69 affichant 35 années au compteur, est sorti avec une stature de géant d’une finale invraisemblable ». L’Équipe consacre une page à l’exploit de l’Argentin. On le voit en photo, porté par ses coéquipiers au cœur du stade Lusail de Doha, tenant bien fort la Coupe du monde… « Aux mains de Dieu », légende le quotidien. « Sept ballons d’or mais zéro titre de champion du monde, la légende argentine s’offre le trophée qui manquait à sa collection », souligne Libération.

Et pourtant, note Le Parisien : « Mbappé a fait des miracles ». L’attaquant a droit à une page rien que pour lui « et ses tours de magies » résumés selon le quotidien par son triplé hier. « Avec 12 buts, il devient le 6ème meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde à égalité avec... Pelé. » Mais la défaite a été dure à digérer. Le Monde relaie cette image de l’attaquant français : « Sur le banc de touche où il ne s’assoit jamais, Kylian Mbappé a plongé sa tête sous son maillot et éteint la lumière ». Le mot de la fin revient aux habitants de Bondy, d’où vient la pépite bleue. Interrogés par L’Équipe sur Mbappé, ils concluent : « Il aura d’autres occasions ».

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