Le « Moroccogate », c’est ainsi qu’à Bruxelles, « sont appelées les allégations selon lesquelles les autorités marocaines auraient tenté de corrompre des élus du Parlement européen », signale Le Figaro. Pointé du doigt dans un scandale présumé de corruption de certains parlementaires européens, le Maroc cherche la contre-attaque.
« Le Maroc est sur les dents », formule ce quotidien, dans les colonnes duquel une source proche des autorités marocaines, « met directement en cause Paris et pointe le rapprochement opéré depuis l’été avec l’Algérie. Les dégâts dans la relation franco-marocaine sont déjà faits. Le président Macron est allé en Algérie en août. En octobre, il a envoyé Élisabeth Borne et 15 ministres sur place. Le général Saïd Chengriha était à Paris mardi. Et Renew a voté massivement cette résolution du Parlement européen. Ça fait vraiment beaucoup », déplore cette source dans Le Figaro.
Un pèlerin dans la ligne
Autre député dans la tourmente, mais en France, cette fois-ci, un député du parti présidentiel Renaissance, qui s’apprêterait à l’exclure. Visé par des accusations de consommation de drogue, Emmanuel Pellerin - c’est son nom - annonce son retrait du groupe parlementaire et du parti Renaissance à l’Assemblée nationale. Lequel parti, en effet, envisageait d'exclure cet élu macroniste de la neuvième circonscription des Hauts-de-Seine, après que le site Mediapart, avant-hier, a révélé qu’il ait admis avoir « consommé de la cocaïne avant et après son élection à l'Assemblée en juin dernier ».
Étant rappelé qu’une enquête judiciaire sur cette affaire avait été ouverte l’an dernier (avant d’être classée sans suite), Mediapart signale à présent que, durant ladite enquête, Emmanuel Pellerin aurait été prévenu « d’investigations judiciaires en cours » à son encontre par une « source autorisée de l’exécutif », en violation de la loi. Mediapart affirme que cette source ne serait autre que « son ami d’enfance, Thierry Solère », (ce que cet actuel conseiller du président de la République Emmanuel Macron dernier dément dans Mediapart).
À la suite de ces révélations, le parquet de Nanterre, hier, a ouvert une nouvelle enquête « pour usage de stupéfiants » à l’encontre du député Emmanuel Pellerin, signale Le Parisien. N’en jetez plus !
La guéguerre des Deux-Roses
Ouverture du Congrès du Parti socialiste, aujourd’hui, à Marseille (sud de la France)… Le parti à la Rose est toujours coupé en deux. Depuis deux semaines, c’est le bras de fer entre le premier secrétaire sortant, Olivier Faure, et son challenger, Nicolas Mayer-Rossignol. Paroles de militants socialistes, qui se désespèrent à la Une de Libération, et qui ont l’impression d’une « grand bond en arrière ».
« Alors qu’ils devraient mettre toutes leurs forces dans la bataille contre la réforme des retraites (…) les socialistes préfèrent s’écharper dans leur cabine téléphonique », fulmine Libé. Lequel quotidien craint que le parti de Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise, « pourtant affaiblie par ses bisbilles internes, (puisse) bien être déclarée vainqueur par KO du congrès de Marseille ».
Touche pas à ma retraite
La réforme des retraites, justement… J-4 avant la seconde mobilisation intersyndicale contre cette réforme. Que les Français continuent à désapprouver. Et pas qu’un peu. Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 63% des Français soutiennent la mobilisation contre cette réforme, 56% des Français continueraient de la soutenir si la France devait connaître des blocages importants dans les semaines à venir. Et 58% d’entre eux pensent que le gouvernement va devoir la modifier ou abandonner la réforme voulue par Emmanuel Macron. Réformer la retraite, quel boulot !
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