Revue de presse internationale

À la Une: 10 ans après Fukushima, la question du nucléaire divise toujours au Japon

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Des réservoirs de stockage d'eau contaminée par les radiations, à Fukushima.
Des réservoirs de stockage d'eau contaminée par les radiations, à Fukushima. © REUTERS - SAKURA MURAKAMI
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Au Japon,  la «catastrophe» fait bien sûr la Une de l'ensemble de la presse. Le Japan Times nous raconte cette journée terrible du 11 mars 2011 « quand à 14h46 un tremblement de terre de magnitude 9 a déclenché le puissant tsunami qui a inondé la centrale de Fukushima et entraîné la pire catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl en 1986 ». Le tsunami et ses vagues géantes ont fait plus de 18 000 morts « des vies perdues, des vies déracinées également », note le quotidien « alors que des milliers de personnes ont dû quitter leurs maisons ». Et les photos de ces « villes entières désertées, inhabitables à cause des radiations », s'affichent dans la presse japonaise.

« Il faudra sans doute 100 ans pour nettoyer complètement la centrale de Fukushima », souligne de son côté l'Asahi Shimbun qui s'interroge sur la volonté du gouvernement de porter la part du nucléaire dans la production d'électricité du pays  « de 6 actuellement à 20 % d'ici 2030 ». Complètement  « déraisonnable », juge le quotidien « dans un pays qui se trouve dans l'une des zones les plus actives en matière de tremblements de terre ». C'est pourtant une nécessité, fait valoir de son côté le Japan Times qui souligne qu’« étant donné le manque de ressources naturelles du pays et la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l'énergie nucléaire fera partie intégrante de tout plan de lutte contre le changement climatique ».

Joe Biden prêt à savourer sa « tournée de la victoire »

« Une victoire politique rapide et impressionnante pour Joe Biden », 50 jours seulement après son entrée en fonction, estime le New York Times pour qui « ce plan de sauvetage » à 1 900 milliards de dollars va « sauver la nation de l'effondrement dû à la pandémie ». « Un plan qui n'a reçu le soutien d'aucun Républicain, mais qui est plébiscité par 70% des Américains », note de son côté le quotidien Suisse Le Temps, qui souligne que « des millions d'Américains vont recevoir des chèques de 1 400 dollars ». « Biden va faire pleuvoir de l'argent sur les Américains », s'enthousiasme de son côté le Washington Post, « pour réduire la pauvreté et favoriser les individus au détriment des entreprises ». « Ce budget marque (effectivement) la fin de 4 décennies de Reaganisme et de ruissellement économique », analyse The Guardian, le quotidien britannique, qui à l'instar du New York Times encourage Joe Biden à « savourer sa tournée de la victoire », celle que va entreprendre le président américain pour « faire comprendre comment ce plan de relance va améliorer la vie des citoyens et de la nation ».

La Russie ralentit son accès à Twitter, pour mieux taire les voix de l'opposition

Les excuses avancées par le Kremlin qui « accuse le réseau social de ne pas supprimer les contenus illégaux », ne trompe personne, souligne une large partie de la presse. Le New York Times estime même « que ces restrictions constituent une nette escalade dans l'offensive menée contre les entreprises américaines d'internet qui servent de refuge à la liberté d'expression ». «Même si le Kremlin contrôle la télévision - fait valoir le quotidien, Twitter et dans une plus large mesure Instagram de Facebook et YouTube de Google ont donné aux Russes des moyens de parler, et de s'organiser ». « Ces réseaux sociaux ont notamment joué un rôle essentiel, note le New York Times dans les manifestations anti-Kremlin en soutien à l'opposant Alexeï Navalny ». Et le quotidien de s'amuser également du bug qui a suivi « le ralentissement de Twitter » et qui a causé également la mise hors ligne pendant une heure des propres sites du gouvernement. Voilà qui a « quelque peu atténué », ironise le New York Times « le message de fermeté du gouvernement russe à l'égard des entreprises américaines ».

Le football américain dit adieu aux pom-pom girls

Fini « les jeunes filles en mini-jupe et leurs pompons colorés qui encourageaient les joueurs sur le terrain », explique La Repubblica. Après de « nombreuses accusations de harcèlement », l'équipe de football de Washington abandonne son programme de pom-pom girls « qui sera remplacé dès la saison prochaine par une équipe de "danse mixte" ouverte aux hommes comme aux femmes ». « D'autres équipes de la Ligue nationale de Football ont déjà fait de même », note de son côté le Washington Post qui précise que pour l'équipe de Washington, ce changement s'inscrit dans une « vaste opération de relooking ». Après avoir dû changer de nom l'an passé,  en plein mouvement Black Lives Matter, passant du non-politiquement correct « Redskins », les « Peaux-rouges », au plus sobre « Équipe de football de Washington ».

 

 

 

 

 

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