À la Une: L’UE tente de sortir de la guerre des vaccins avec le Royaume-Uni
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La perspective d'un « accord gagnant-gagnant » est en vue, titre La Repubblica, le quotidien italien optimiste sur l'issue des discussions du sommet européen qui se tient en visio-conférence aujourd’hui et qui « pourraient permettre de trouver une solution mutuellement avantageuse », avec « des critères de réciprocité dans la gestion des stocks de vaccins », notamment ceux produits en Europe par le groupe anglo-suédois AstraZeneca.
« L'Union Européenne négocie désormais en position de force », fait valoir de son côté le Suddeutsche Zeitung, alors que Bruxelles vient de « resserrer les règles d'exportation des vaccins produits sur son sol ». Au coeur du bras de fer, souligne de son côté Le Temps « l'usine AstraZeneca aux Pays-Bas, mais également Pfizer en Belgique et Johnson and Johnson en Allemagne », dont les exportations vers la Grande-Bretagne pourraient être bloquées par L'UE. Mais en même temps, note le quotidien suisse « le Royaume-Uni pourrait riposter avec les mêmes mesures ». Car « c'est dans le Yorkshire que sont fabriquées les nanoparticules nécessaires à la fabrication des vaccins Pfizer et BioNTech ». Bref « la perspective d’un double blocage mérite réflexion », commente Le Temps, qui explique en tout cas pourquoi « au-delà des rancoeurs », Bruxelles et Londres souhaitent désormais aplanir leurs différends.
Confinement : Merkel reconnaît «une erreur» et s’excuse
« Un jour à marquer d'une pierre blanche », commente Die Welt « pour la 1ère fois en 16 ans, Angela Merkel a présenté ses excuses à ses concitoyens », et la 1ère réaction dans le pays a été « Respect ! », souligne le quotidien, qui note néanmoins qu'au-delà de la surprise, la marche arrière de la Chancelière a relancé le débat sur la légitimité des réunions entre les autorités fédérales et régionales pour lutter contre la pandémie. « Quand cesserez-vous de décider de la vie de millions de personnes à huis clos, en plein milieu de la nuit », s'est ainsi interrogée l'opposition à l'instar d'une grande partie des éditorialistes de la presse allemande. « Une grave crise de gouvernance » dénonce ainsi le Handelsblatt pour qui « la méthode Merkel pour diriger ses ministres ne fonctionne plus ». Le Suddeutsche Zeitung estime de son côté, que « l'erreur la plus grave de Merkel a été de laisser à L'UE le soin de commander des vaccins l'été dernier ». « Si le gouvernement allemand avait commandé lui-même ses vaccins, alors l'Allemagne ne serait pas aujourd'hui au bord de l'hystérie et la Chancelière n'aurait pas à s'excuser pour une erreur dûe à la fatigue d'une longue nuit ».
Nouveaux tirs de missiles nord-coréens, 1er défi lancé à Biden
La presse américaine y voit « la 1ère provocation significative contre les Etats-Unis sous le mandat de Joe Biden ». Car il s'agit cette fois de « missiles balistiques », armement interdit à la Corée du Nord par le conseil de sécurité, souligne le New York Times qui estime que Pyongyang « fait monter les tensions pour avoir un levier de négociation alors que l'administration Biden finalise sa révision de la politique nord-coréenne ». « Ces tirs sont également une réaction au fait que le président américain ait semblé minimiser les essais du week-end dernier », fait valoir un spécialiste de l'Asie au New York Times. « C’est un signe d'agacement du régime nord-coréen », analyse de son côté le Washington Post, dans l'attente de la nouvelle stratégie américaine « qui pourrait s'éloigner dit le Post de l'engagement direct privilégié par Donald trump pour revenir à la « patience stratégique » d'Obama , avec une escalade progressive des sanctions ».
Le canal de Suez bloqué après l’échouage d’un super-conteneur
Elles s'affichent partout dans la presse mondiale. Les images saisissantes de ce géant des mers de 400 mètres de long, « plus grand que l'Empire State Building », note le New York Times, qui s'est donc échoué poussé par les vents, et repose désormais complètement en travers du canal de Suez. La proue prise dans les rives sablonneuses qui bordent le canal. Les tentatives de remorquage ont pour l'heure échoué et L'Ever Given, c'est le nom de ce super-conteneur bloque ainsi « l'une des voies navigables les plus vitales au monde », explique le Wall Street Journal, provoquant un embouteillage géant de plus de 150 navires. Ce qui affolent les marchés, les cours du pétrole ont ainsi bondi de 6%, portés par les craintes d'approvisionnement dues à ce blocage du canal.
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