Revue de presse internationale

À la Une: les tentatives d'alliance de l'extrême-droite européenne

Publié le :

De gauche à droite, Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le sénateur italien et chef du parti de la Lega Nord (Ligue du Nord) Matteo Salvini.
De gauche à droite, Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le sénateur italien et chef du parti de la Lega Nord (Ligue du Nord) Matteo Salvini. © Attila Kisbenedek/AFP
Publicité

Beaucoup de commentaires dans la presse européenne, après le mini-sommet qui a réuni hier à Budapest les Premiers ministres hongrois et polonais avec l'italien Matteo Salvini.

« Orban et Salvini lancent une alliance d'extrême-droite pour concurrencer le PPE », la droite européenne, titre le quotidien espagnol El Pais, « Orban en quête d'une nouvelle alliance avec la droite radicale », commente de son côté Le Soir. Le quotidien belge explique comment  le 1er ministre hongrois Victor Orban désormais « très isolé », depuis qu'il a claqué la porte du PPE le mois dernier, entend « réactiver le scénario d'une large coalition autour de son parti avec le PiS polonais et la Lega de Salvini », afin de « conserver une tribune au sein de l'hémicycle européen ». « La nouvelle plateforme s'articulerait autour de ces 3 parties », souligne de son côté El Pais, mais leur intention est d'attirer d'autres groupes pour former « une force qui rassemblerait toutes les positions ultraconservatrices, xénophobes et eurosceptiques, afin de ravir aux libéraux la place du 3e grand groupe du parlement ». « Reste qu'il n'est pas facile d'intégrer des partis qui se caractérisent par leur ultra-nationalisme », note néanmoins El Pais qui comme Le Soir met en avant « leurs grandes divergences notamment sur la Russie ». « Le PiS polonais, souligne le quotidien belge, a vraiment du mal à avaler la proximité d'Orban et Salvini avec le Kremlin, qui reste pour Varsovie l'ennemi principal ».

Corée du Nord : la fuite des diplomates étrangers

C’est une information du Guardian, qui cite une lettre des employés de l'ambassade russe de Pyongyang relatant « un départ collectif du personnel diplomatique étranger en raison de conditions de vie insupportables dans la capitale nord-coréenne ». Des diplomates russes qui fuient le pays, décrivent «d e graves pénuries de médicaments et d'autre produits de 1ère nécessité, une crise alimentée par des quarantaines strictes mises en œuvre pour lutter contre la pandémie », note encore le Guardian qui rappelle qu'en février dernier des diplomates russes et leurs familles « avaient été contraints de traverser la frontière sur des wagon-chariots poussés à la main ». Officiellement la Corée du Nord n'a signalé aucun cas de Covid dans le pays, mais « les analystes pensent qu'il pourrait y avoir eu des épidémies dans l'armée et dans les villes frontalières », souligne le Guardian.

JO de Tokyo : la pandémie fait exploser le coût du transport des athlètes

« La facture grimpe en flèche, et s'alourdit de plusieurs millions de dollars », s'inquiète The Australian qui explique que les  règles sanitaires ultra-strictes imposées pour garantir la tenue des Jeux vont obliger « le Comité olympique australien à payer de multiples aller-retour par avion entre l'Australie et le Japon», pour sa délégation qui compte mille personnes dont 480 athlètes. Ces derniers ont en effet reçu l'ordre de « quitter le Japon dans les 48 heures suivant la fin de leurs épreuves, et d'arriver au plus tard 5 jours avant le début de leurs compétitions », précise le quotidien australien qui estime qu'il faudra donc affréter « 9 vols charters aller -retour pour Tokyo, pour faire voyager tout le monde, en toute sécurité », même si les athlètes auront été tous vaccinés avant leur départ.

Le succès des « croisières pour nulle part »

On se souvient de l'engouement des asiatiques à l'automne dernier pour les vols vers « nulle part », juste le plaisir de prendre l'avion avant de revenir au point de départ. Même succès pour les croisières. « Plus de 120 000 personnes ont ainsi pris part à ces croisières « vers nulle part » au départ de Singapour», explique le FAZ Frankfurter Allegemeine Zeitung, qui souligne que 90 croisières ont ainsi été effectuées sans aucun cas de covid à bord. « Les règles sont très strictes », note de son côté le Straits Times, le journal de Singapour, « les navires de croisières réduisent leur capacité d'accueil de 50%, les croisiéristes et le personnel de bord doivent eux passer un test covid obligatoire avant embarquement ». À bord, respect des distances sanitaires et interdiction de se mélanger entre groupes, « mais la formule séduit toujours très fort », explique le quotidien, « pour les touristes en manque de voyages à l'étranger », « dépaysement garanti », ajoute de son côté le FAZ qui cite également « des repas gastronomiques et de nombreuses activités de plein air », pour ces voyages vers nulle part.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
  • 04:00
  • 03:52
  • 03:53
  • 03:32
  • 04:06