À la Une: le retour des États-Unis dans la lutte contre le réchauffement climatique
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Joe Biden a donné ce jeudi le coup d'envoi d'un sommet « climat » de deux jours qui réunit 40 chefs d'État et dirigeants en visioconférence. « C'est un sommet "clef" sous l’égide de Joe Biden », estime le Japan Times qui souligne que « le président américain veut montrer que l'Amérique est de nouveau prête à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le réchauffement climatique ». « C'est une nouvelle donne », se félicite également Le Soir, avec l'arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche, écrit le quotidien belge « les États-Unis abandonnent le rôle de boulet ou de saboteur qu'ils assumaient avec une certaine délectation sous l'ère Trump ».
« Les États-Unis sont déterminés à agir », ajoute de son côté le Wall Street Journal qui annonçait dès ce matin que « Joe Biden allait proposer aujourd'hui de réduire de moitié les émissions américaines d'ici à 2030 ». Un objectif jugé d'ores et déjà « très ambitieux », par le New York Times qui met en avant que « cela doublera les engagements pris sous l'administration Obama », et que cela va « transformer l'économie et le mode de vie des Américains, notamment en ce qui concerne les voitures et les centrales électriques, les deux plus grandes sources d'émissions de gaz à effets de serre ».
Pressions américaines sur la Chine, l'autre grand pollueur de la planète
Ce n'est pas gagné. Même si le président Xi Jinping a accepté « dans un geste de bonne volonté de participer à ce sommet », souligne le quotidien nationaliste Global Times, « les tentatives de contraindre la Chine à avancer davantage son calendrier relève de la pure hégémonie », dénonce la presse officielle chinoise, qui insiste sur le fait « que l'ordre du jour de la lutte mondiale contre le changement climatique ne doit pas être décidé par les seuls États-Unis ». La Chine a déjà prévu de commencer à diminuer ses propres émissions à partir de 2030, et « d'atteindre la neutralité carbone en 2060 », souligne de son côté le South China Morning Post qui estime « qu'en raison de son statut de pays en développement, il est peu probable que Pékin augmente l'ambition de ses objectifs climatiques ».
Poutine au sommet climat, après ses sévères mises en garde contre l'Occident
Plus que ses ambitions climatiques, c'est le climat de guerre froide qu'entretient le président russe qui fait la Une de la presse. « Poutine met en garde contre une « ligne rouge » que l'Occident regrettera d'avoir franchie », titre le New York Times qui voit dans les menaces de réponses « rapides et dures », formulées par le président russe « une mise en garde apparemment destinée au président Biden ». « S'il n'a pas précisé où sont tracées ces lignes rouges, la plus évidente est certainement l'accession hypothétique de l'Ukraine à l'Otan », estime de son côté le quotidien suisse Le Temps. « Les Russes défient Poutine, Poutine défie l'Occident », souligne de son côté le Wall Street Journal qui à l'instar de l'ensemble de la presse américaine affiche en Une des photos des manifestations pro-Navalny hier dans tout le pays. Poutine se braque parce qu'il « a peur », analyse le Suddeutsche Zeitung « seuls ceux qui sont au pouvoir et qui se voient en grave danger peuvent se montrer aussi impitoyables avec leur opposition », écrit le quotidien allemand.
80 personnes vaccinées avec de faux vaccins anti-covid au Mexique
Une information du Wall Street Journal qui révèle « qu'au moins 80 personnes ont reçu des fausses doses de Pfizer au Mexique, alors qu'en Pologne, les autorités ont elles récupéré des flacons de vaccins contenant probablement un traitement anti-rides ». Les personnes vaccinées au Mexique vont bien, « le produit injecté ne semble pas dangereux », précise le Wall Street Journal, mais il n'a bien sûr aucune efficacité contre le Covid.
Le « roi de l'absentéisme » est italien
Un véritable champion dans un pays où « l'absentéisme est un mal endémique dans le secteur public », souligne la presse italienne. Et pourtant, selon La Repubblica, cet employé d'un hôpital de Calabre à Catanzaro (dans le sud du pays) aurait réussi « à battre le record national en séchant le travail pendant 15 ans ». Tout en continuant à être payé-pour un « montant total de 538 000 euros ». À 67 ans, Il vient d'être arrêté par la police « ainsi que six cadres de l'hôpital soupçonnés d'avoir couvert ses absences ».
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