À la Une: crise humanitaire à Gaza, après une semaine de bombardements israéliens
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« Les larmes de Gaza en attendant le cessez-le-feu », titre le quotidien suisse Le Temps alors que l’ensemble de la presse internationale affiche en Une des images brutales de destruction, voitures calcinées, immeubles pulvérisés, vision apocalyptique avec ce corps d’enfant retiré des décombres qui fait la Une du Washington Post. Le quotidien américain rappelle que les bombardements israéliens ont déjà fait plus de 200 morts, dont 58 enfants.
Après une semaine intensive de bombardements, « la crise humanitaire s’aggrave à Gaza », souligne de son côté le Guardian, dans une enclave où « 2 millions de personnes vivent déjà sous un blocus israélo-égyptien depuis 14 ans ». « 250 000 personnes n’ont plus accès ni à l’eau potable ni à l’électricité et les canalisations explosées laissent les eaux usées et les excréments se déverser dans les rues », relatent les correspondants du journal britannique.
Les organisations humanitaires des Nations unies appellent « le gouvernement israélien et les groupes armés palestiniens à permettre l’acheminement de carburant, de nourriture et de fournitures médicales », rapporte encore le Guardian, et s’inquiètent qu’en pleine pandémie de Covid-19, « 17 000 personnes qui ont fui leurs maisons soient désormais regroupées, entassées dans une quarantaine d’écoles ».
Le nombre élevé de victimes civiles pose la question des « crimes de guerre »
C’est la grande question à la Une du New York Times, qui souligne qu’en 7 jours « les bombardements ont déjà plus de victimes civiles qu’en 7 semaines lors de la dernière guerre en 2014 ». Et cette « boucle sans fin d’effusion de sang », écrit le quotidien, soulève des questions sur « la légalité de ces actions militaires, sur les crimes de guerre commis et sur l’obligation d’en rendre compte ».
Premier constat du New York Times qui cite des experts, « les deux parties semblent violer les lois : tant le Hamas qui a tiré plus de 3 000 roquettes sur des villes israéliennes, que Israël dont le pilonnage de Gaza est si intensif qu’il constitue probablement un usage disproportionné de la force ». Les deux camps se rendent donc coupables « de crimes de guerre », estime le New York Times, alors que de son côté le Jerusalem Post rappelle « Israël est (déjà) confronté à une enquête potentielle sur des crimes de guerre à La Haye qui pourrait aboutir à des inculpations devant la Cour pénale internationale ».
Covid-19 : les Britanniques appelés à ne pas (trop) profiter du déconfinement
Les autorités sanitaires appellent carrément les Britanniques à tout simplement « ignorer l’assouplissement du confinement », explique le Guardian, c’est-à-dire « à ne pas rentrer dans les pubs, ni dans les restaurants », comme vient pourtant de l’autoriser le gouvernement et à s’en tenir « aux réunions en plein air ».
« Ce n’est pas parce que vous avez le droit de le faire, que vous devez le faire », explique un médecin au Daily Mail alors que les inquiétudes sont au plus haut « après la découverte de plusieurs cas de contaminations avec le variant indien » sur le sol britannique qui laisse craindre « le déclenchement d’une possible troisième vague », souligne la presse britannique.
Le Royaume-Uni devrait signer un accord de libre-échange avec l’Australie
C’est à la Une de The Australian, qui croit savoir que cet accord de libre-échange sera signé « dès le sommet du G7 le mois prochain en Cornouailles », où se rendra le 1er ministre australien Scott Morrison. Le quotidien qui parle déjà de « triomphe commercial » fait valoir « qu’il s’agirait du 1er accord post Brexit signé par Londres ».
Il ne resterait plus qu’à finaliser les détails, « 80 % des accords sont déjà posés noir sur blanc, mais des questions agricoles restent encore en suspens et l’Australie continue de faire pression pour que tous les produits soient exempts de droits de douane ».
La Chine suspend toutes les expéditions sur l’Everest
La Chine qui redoute plus que tout une « propagation du Covid en provenance du Népal voisin actuellement en proie à une explosion de la pandémie », explique le South China Morning Post qui rapporte que « 17 alpinistes ont été diagnostiqués positifs dans un camp de base au Népal ».
Après avoir instauré « une ligne de séparation au sommet », Pékin interdit donc désormais toute ascension de l’Everest depuis son territoire au grand dam des alpinistes -souligne le quotidien de Hong Kong, qui fait remarquer « que le contact est presque impossible au sommet, entre grimpeurs masqués et sous oxygène », et qui ne restent jamais plus de « 20 minutes » sur le toit du monde.
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