À la Une: la crainte d'un possible coup d'État militaire au Brésil
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Le Brésil retient son souffle, explique le correspondant à Brasilia du Guardian alors que « des milliers d’irréductibles partisans du président Bolsonaro ont convergé vers les grandes villes brésiliennes », pour offrir aujourd’hui à leur président en difficulté une « manifestation de soutien géante », à l’occasion de la fête de l’Indépendance. Une journée qui s’annonce extrêmement périlleuse alors que l’opposition sera également dans la rue, qui laisse craindre un face à face violent entre « radicaux de droite et manifestants de gauche », note encore le Guardian, qui souligne « qu’une partie de l’opposition redoute que Bolsonaro ne tente ainsi d’organiser un coup d’État », « une version brésilienne de l’attaque du 6 janvier contre le Capitole américain par les partisans extrémistes de Donald Trump ».
Une crainte partagée par l’éditorialiste d’O Globo pour qui « Bolsonaro pourrait délibérément chercher à déclencher le chaos », pour « dissimuler les sombres perspectives économiques du pays, la crise énergétique et sa gabegie dans le dossier de la crise du Covid ». « C’est un président acculé », note également La Folha de Sao Paulo « qui joue son va-tout, en espérant que les manifestations de ses partisans lui redonneront un peu d’oxygène », mais sans exclure un possible « coup d’État ». Des milliers de policiers ont été déployés dans tout le pays et notamment à Brasilia où le président Bolsonaro doit prononcer un discours «enflammé», cet après-midi, note encore la presse brésilienne qui lui conseille, à l’instar d’O’Globo « d’alléger son discours», pour éviter «tout débordement de la foule».
Le Panshir désormais aux mains des talibans
C’est tout « l’héritage du commandant Massoud, le lion du Panshir qui a été écrasé par les forces de la blitzkrieg », des talibans, titre le Times, « Les talibans assoient leur victoire totale au Panshir », explique Le Temps, le quotidien suisse dont l’envoyé spécial, rapporte la résistance brisée dans cette vallée montagneuse, « réputée imprenable et désormais aux mains des talibans ». Il décrit notamment le trafic incessant des 4x4 des combattants talibans qui « pointent le doigt vers le ciel en signe de victoire », alors que « des dizaines de civils fuient à pied avec leurs valises ». Les talibans qui se prennent également en selfie « au pied du tombeau du commandant Massoud », alors que le sol est jonché « des portraits d’Ahmed Shah Massoud déchirés ou criblés de balles ». « Bonne chance pour négocier avec nos amis talibans », raille de son côté l’éditorialiste du Wall Street Journal alors qu’Anthony Blinken le chef de la diplomatie américaine vient d’arriver au Qatar pour négocier «la poursuite des évacuations », le quotidien regrette « que les talibans parrains d’Oussama Ben Laden et tueurs d’Américains depuis 20 ans soient désormais devenus les partenaires courtisés des États-Unis ».
Chasse à l’homme en Israël pour tenter de récupérer six prisonniers palestiniens
Une évasion incroyable d’une prison de haute-sécurité qui fait les gros titres de la presse internationale, « un vrai scénario hollywoodien », titre ainsi l’Indian Times qui raconte comment les six militants palestiniens membres du Jihad islamique se sont évadés via un simple « tunnel creusé sous l’évier de leur cellule ». De quoi désespérer la presse israélienne qui s’interroge sur « les failles de sécurité qui ont rendu cette évasion possible », alors que le Jérusalem Post révèle que « les plans de la prison de Gilboa étaient accessibles à tous sur le site web du cabinet d’architecture qui a construit l’établissement ». « Des défaillances incroyables de l’administration pénitentiaire israélienne » fustige de son côté le Haaretz qui s’inquiète que « cette évasion n’enhardisse les groupes terroristes en Cisjordanie et à Gaza ». Les six fugitifs sont devenus « des héros dans les Territoires palestiniens », note le quotidien qui craint que si «la chasse à l’homme devait mal se terminer, la mort des fugitifs pourrait entraîner une nouvelle vague d’attentats terroristes ».
Hommage unanime de la presse mondiale à Belmondo le « Magnifique »
La disparition de « l’icône de la Nouvelle Vague » fait les gros titres et souvent même la Une de la presse internationale, à l’instar du Suddeutsche Zeitung qui célèbre « l’immortel Filou », héros « à la Bogart », d’« À bout de souffle». « Un acteur magnétique », titre en Une également le New York Times qui loue « son jeu d’acteur profond, capable d’incarner des personnages difficiles ou aliénés à l’instar d’un James Dean ou d’un Marlon Brando ». Le Guardian salue lui le beau gosse voyou qui avait « rendu le crime sexy ». « Il sera à jamais Magnifique », titre Le Temps pour qui « le tendre voyou restera au Panthéon des acteurs les plus sympathiques ». C’est « une véritable légende », écrit Le Soir, qui avait tous les talents « bouffon, tragédien, cascadeur et danseur de flamenco », et qui surtout était « doué pour la vie ».
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