Revue de presse internationale

À la Une: Nouvelle provocation nord-coréenne avant la réunion du Conseil de sécurité

Publié le :

La Corée du Nord avait déjà procédé à des tirs de missiles vers la mer du Japon (photographie d'illustration).
La Corée du Nord avait déjà procédé à des tirs de missiles vers la mer du Japon (photographie d'illustration). © Korean Central News Agency (KCNA)
Publicité

« Dernière provocation en date du régime nord-coréen », visant à « accroître les tensions », et à tester à nouveau « les limites de l'administration Biden », commente le Japan Times, qui souligne que le lancement de ce missile anti-aérien la nuit dernière est « le 2ᵉ cette semaine, après le test d'un missile hypersonique lundi dernier », qui a d'ailleurs motivé la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. Au total, ce sont pas moins de « 7 tirs depuis le début de l’année, en violation de toutes les résolutions des Nations unies qui interdisent à Pyongyang de développer des missiles balistiques », note de son côté le New York Times qui met en avant que cette nouvelle provocation « intervient alors même que la Corée du Nord s'est déclarée ouverte au dialogue avec le Sud », tout en rejetant l'offre de Washington de parler « sans conditions préalables ».

Alors que les pourparlers entre Pyongyang et Washington sont « au point mort depuis 2019 », la Corée du Nord « cherche ainsi à exister sur la scène internationale, et à tirer le meilleur parti de la proposition de Séoul et de l'offre américaine », analyse un spécialiste dans le Japan Times, une stratégie de tensions « soigneusement calibrée », dit encore le quotidien japonais pour obtenir « une levée des sanctions », que rejette toujours Washington.

Biden bataille au Congrès pour tenter de sauver son grand plan de réformes  

Si le Congrès a évité in extremis hier soir le fameux « shutdown », la paralysie budgétaire des services fédéraux, le « blocage législatif perdure » en revanche sur les grands projets d'investissements et de réformes du président Biden en raison de la « guerre fratricide » que se livre sa propre majorité démocrate divisée entre « libéraux et modérés », explique le Washington Post. Un bras de fer qui a conduit hier au report du vote sur une partie du projet de réformes. C'est « un sérieux revers » pour l'ambitieux plan de réformes national, commente le New York Times, « et un coup humiliant pour Joe Biden » ajoute le quotidien américain, « après qu'il a passé des jours à s'efforcer de négocier un accord entre les factions rivales ».

« Sa réputation de négociateur » en prend un coup, et le destin de son plan de réformes reste également incertain dans un Congrès « secoué par les divisions partisanes et les conflits internes aux démocrates ». « Si les démocrates ne parviennent pas à un accord », prévient le Washington Post « ils tueront le programme de relance du président, avec de fortes conséquences sur l'économie et les familles américaines ». Et ils encourent également « une défaite écrasante lors des élections de mi-mandat l'an prochain », ajoute de son quotidien le Guardian.

Le « supplice judiciaire » de Nicolas Sarkozy

L'ensemble de la presse mondiale se fait l'écho de la nouvelle condamnation de l'ancien président français « à un an de prison ferme », pour le financement illégal de sa campagne de 2012. Pour Sarkozy « le supplice judiciaire se poursuit », titre Le Soir, qui évoque « une rude sentence » après – dit le quotidien belge – sa condamnation en mars dernier « à un an également de prison ferme » dans l'affaire des écoutes, et avant de devoir répondre d'un possible financement libyen de sa campagne de 2007. Des affaires « qui plombent encore (son parti) la droite en pleine course à l'Élysée », commente de son côté Le Temps qui note néanmoins le « soutien unanime » que lui a apporté sa famille politique.

« Sarkozy reste malgré tout influent dans son parti conservateur », note également le Süddeutsche Zeitung, qui à l'instar d'une grande partie de la presse, estime en tout cas que l'ex-président, n'est désormais « plus un recours », pour une prochaine présidentielle. Le quotidien allemand se félicite par ailleurs que « ces condamnations marquent la fin d'une époque où les hauts responsables politiques se sentaient totalement inattaquables ».

Une retraite italienne pour Angela Merkel ?

C'est la « bella vita » à l'italienne qui attend désormais Angela Merkel, nous dit La Repubblica, qui assure que son « avenir va désormais se situer entre Rome et Turin ». À Turin, où son mari le chimiste Joachim Sauer vient de « prendre un poste à l'Université », et où « sans doute sa femme l'accompagnera lorsque le nouveau gouvernement allemand sera formé », s'enthousiasme déjà le quotidien italien qui rappelle que la chancelière a « toujours aimé venir en vacances en Italie », et qu'elle est par ailleurs déjà attendue la semaine prochaine à Rome pour y rencontrer le pape François et le Premier ministre Draghi.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
  • 03:49
  • 03:41
  • 04:13
  • 03:54
  • 03:48