Revue de presse internationale

À la Une: COP26, malgré leurs appels à l'action, les dirigeants mondiaux peinent à convaincre

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Les dirigeants mondiaux sont rassemblés lors d’une réception, le 31 octobre pour marquer l’ouverture de la COP26 qui se déroule à Glasgow, en Écosse, la plus grande conférence sur le climat depuis le sommet de Paris de 2015.
Les dirigeants mondiaux sont rassemblés lors d’une réception, le 31 octobre pour marquer l’ouverture de la COP26 qui se déroule à Glasgow, en Écosse, la plus grande conférence sur le climat depuis le sommet de Paris de 2015. © AFP - ALBERTO PEZZALI
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À Glasgow les grands États se sont surtout « montrés du doigt », explique le New York Times, « Ils se renvoient la balle », commente également Le Temps qui souligne que « de Joe Biden à Emmanuel Macron », les grands dirigeants du monde ont certes lancé lundi un cri d’alarme, mais sans engager « d’actions suffisamment radicales », pour enrayer la catastrophe climatique. Et le quotidien suisse de souligner d’ailleurs « l’étonnant contraste », qui a marqué l'ouverture du sommet climat, entre les grands pays appelant à l'action et « les victimes direct du changement climatique, les petits pays pauvres et les îles nations », leur répondant « mais qu'attendez-vous donc ? ». « Un réchauffement de deux degrés, c'est une condamnation à mort pour nous », a ainsi fait valoir la cheffe du gouvernement de la Barbade, rapporte Le Temps. « Moins d'incantation et plus d’action», c'est ce que demande également Le Soir, le quotidien belge qui regrette qu'après tous les discours appelant à faire davantage, « la marche du monde a repris, apparemment impassible et froide ». Pire encore, souligne La Repubblica « la plupart des participants sont rentrés chez eux en jets privés », même l'hôte du sommet « Boris Johnson rentrera à Londres en avion », note également le Guardian « sans prendre le train ». De quoi exaspérer « les militants pour le climat réunis en nombre » à Glasgow, ajoute le quotidien britannique dont l'activiste suédoise Greta Thunberg qui, à l'extérieur du sommet, continue à fustiger « le blabla », des dirigeants mondiaux et leur manque de détermination « à passer à l’action ».

Une trêve dans le conflit sur la pêche entre Paris et Londres

 « Le président Macron revient sur sa menace de bloquer les exportations britanniques », qui aurait dû entrer en vigueur dès minuit lundi, explique le Guardian qui souligne que cette trêve intervient alors que le gouvernement britannique avait prévenu qu'il se tenait prêt « à riposter de manière robuste, si la France mettait ses menaces à exécution ». « Macron fait marche arrière après les menaces d'une action en justice », se réjouit bruyamment le Daily Express, alors que de son côté El Pais estime « que le président français donne plus de temps à Boris Johnson pour éviter un crash commercial ». « La menace de sanctions est simplement en suspens », explique le quotidien espagnol « le temps de négocier les permis de pêche », « avant une réunion ministérielle jeudi à Paris », précise le Guardian qui rapporte par ailleurs qu'hier, l'île anglo-normande de Jersey « a délivré 49 licences de pêche supplémentaires à des bateaux français ».

Fureur en Australie, après que Macron a traité le Premier ministre Morrison de « menteur »

Dans presse australienne, le Daily Telegraph a laissé fuité lundi soir des SMS échangés entre Emmanuel Macron et Scott Morrison qui laissent penser que le président français était au courant d'une possible annulation du contrat de construction des sous-marins « avant le lancement de l'alliance Aukus ». Information reprise par l'ensemble de la presse australienne qui fustige tout à la fois « la perfidie de Macron », mais également « le mépris diplomatique de Joe Biden pour l'Australie », assène The Australian qui explique que, « en affirmant qu'il pensait que les Français avaient été pleinement informés à l'avance », le président américain a « littéralement jeté Morrison sous un bus », faisant « de l'Australie un dommage collatéral comme prix à payer pour rétablir les relations franco-américaines ». C'est « un désastre politico-diplomatique pour Morrison », commente également The Age.

Elon Musk sauvera-t-il le monde de la faim ?

Question posée par Le Temps, le quotidien suisse qui à l'instar d'une grande partie de la presse, rapporte comment après avoir été interpellé publiquement par le patron du programme alimentaire mondial de l’ONU, « l’homme le plus riche du monde », se dit prêt à « verser six milliards de dollars soit 2% de sa fortune au PAM », si ce dernier « publie un plan de dépenses précis ». En clair, Elon Musk « exige la preuve que lui seul peut vaincre la faim dans le monde », commente de son côté Die Welt. « Cela aidera à sauver au moins 42 millions de vies », a finalement précisé le patron du Programme alimentaire mondial, David Beasley qui appelle désormais Elon Musk « à une rencontre au plus vite, sur terre ou dans l’espace ».

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