À la Une: crise migratoire, la tension monte entre l'UE et la Biélorussie
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Les images de ces centaines de migrants, désespérés, pris au piège par un froid glacial dans les forêts à la frontière polonaise s’affichent en Une d’une grande partie de la presse, du New York Times au Financial Times, qui tous redoutent désormais « une possible escalade », alors que les forces biélorusses et les militaires polonais sont massés de part et d’autre de la frontière. « La Pologne accuse Poutine d’orchestrer avec son allié biélorusse Loukachenko cette crise migratoire », explique le quotidien suisse Le Temps, le président russe cherche à « déstabiliser l’Union européenne », alors que Loukachenko entend lui se venger « des sanctions européennes prises à l’encontre de son pays », commente le Guardian.
« Des actions cyniques et méprisables », condamne le quotidien britannique, qui pointe également « une part de responsabilité du bloc européen qui s’est révélé incapable d’élaborer une stratégie collective en matière d’immigration ». « À court terme, ajoute-t-il, l’UE a raison de prendre de nouvelles sanctions contre Minsk, à faire pression notamment pour que les compagnies aériennes interrompent leurs vols vers la Biélorussie », mais cela ne résoudra pas le problème, prévient le Guardian, à savoir que « les guerres et l’insécurité pousseront toujours les gens à fuir leur pays ». « Ce n’est que le début », analyse également le Süddeutsche Zeitung, pour qui l’Europe ne peut pas « rester ainsi les bras croisés », alors que « 10 000 migrants se retrouvent en Biélorussie », prêts à passer la frontière « une solution humanitaire doit être trouvée au sein de l’UE ».
Boris Johnson débordé par le scandale sur la corruption au sein du parti conservateur
Alors que le débat fait rage au Parlement, la presse britannique multiplie les révélations sur les politiques et leurs lucratives « activités de lobbying », « ces activités de conseil », pratiquées en violation des toutes les règles. Dans la tourmente « le député conservateur Geoffrey Cox est ainsi poussé à la démission », explique le Guardian pour avoir « utilisé son bureau au Parlement comme un véritable cabinet d’avocat ». Il aurait été payé « pour donner des conseils juridiques aux Îles Vierges, un paradis fiscal des Caraïbes », souligne de son côté le Times.
Également visé, l’ancien leader conservateur Sir Ian Duncan Smith, ajoute le Guardian, qui outre ses fonctions de député « est payé 25 000 livres par an en tant que conseiller d’un fabricant de désinfectants pour les mains », révèle le quotidien. Et le Premier ministre britannique se voit accusé « d’avoir donné le feu vert à la corruption », rapporte de son côté le Sun qui s’interroge sur les vacances au soleil que Boris Johnson multiplie « grâce à ses amis milliardaires ». Le Sun accuse également le Premier ministre « d’esquiver les questions sur sa tentative ratée de protéger un autre député, Owen Paterson, après que ce dernier a été reconnu coupable d’avoir enfreint les règles parlementaires ».
Covid-19 : Singapour va faire payer les malades qui ont refusé la vaccination
À compter du 8 décembre prochain « les patients atteints du Covid-19 qui ont fait le choix de ne pas se faire vacciner devront payer leurs propres factures médicales », titre le Straits Times, le quotidien de la ville-État de Singapour. Information très largement reprise dans la presse mondiale, « plus de remboursement pour les anti-vaccins », note La Repubblica, le correspondant du New York Times explique lui que le système de soins de Singapour est mis « à rude épreuve », même si « plus de 80 % de sa population a été vaccinée ». « Les malades non vaccinés devront désormais compter sur les subventions gouvernementales et les assurances privées », pour régler leurs frais médicaux, précise de son côté le Guardian.
La NASA reporte d’un an sa mission sur la Lune
La NASA a « reporté d’un an de 2024 à 2025 le retour des astronautes américains sur la Lune », rapporte l’ensemble de la presse américaine, et c’est « la faute en partie aux retards liés à la crise sanitaire », qui ont bousculé les préparatifs de la mission, rapporte le Wall Street Journal, des retards liés également à des querelles de milliardaires, précise le quotidien, qui met en avant « le procès intenté par la société spatiale de Jeff Bezos qui conteste la décision de la Nasa d’attribuer à son rival SpaceX d’Elon Musk le contrat pour le système d’atterrissage sur la Lune ».
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