Revue de presse internationale

À la Une: le tir anti-missile russe réveille le spectre d'une «guerre des étoiles»

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Avec son tir de missile destiné à détruire un ancien satellite, la Russie a été accusée de mettre en danger la station spatiale internationale (ISS).
Avec son tir de missile destiné à détruire un ancien satellite, la Russie a été accusée de mettre en danger la station spatiale internationale (ISS). © NASA/Roscosmos/Handout via REUTERS
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En envoyant un missile détruire un de ses anciens satellites, la Russie se retrouve non seulement accusée de « mettre en danger la Station spatiale internationale », avec les « milliers de débris créés par cette destruction », mais elle a surtout réveillé « les craintes de voir l’espace se transformer en champ de bataille », commente le quotidien belge Le Soir. Et ce, alors que sur Terre déjà, souligne de son côté The New York Times, « les tensions militaires entre Moscou et Washington ne cessent d’augmenter, notamment à la frontière ukrainienne où la Russie renforce ses troupes ». C’est bien « le spectre de la militarisation de l’espace » qui inquiète, analyse de son côté Le Temps, pour qui  « la Russie s’est, de fait hier, livrée à une véritable démonstration de force », rappelant au monde entier, explique le quotidien suisse, qu’elle était « un des quatre pays avec les États-Unis, la Chine et l’Inde à disposer d’une telle arme antisatellite ».

« Le caractère militaire de cet essai russe ne fait d’ailleurs aucun doute », ajoute encore Le Temps, « puisque les satellites obsolètes finissent naturellement par regagner l’atmosphère où ils sont détruits ». Les Russes pourtant « militent avec la Chine en faveur d’un cadre juridique pour empêcher la militarisation de l’espace », souligne de son côté Le Soir qui note que cet incident rappelle que « l’espace n’est actuellement encadré que par des engagements de principe et que les règles existantes sont difficiles à faire respecter ». En attendant un véritable cadre, « les grandes nations spatiales se préparent (déjà) à défendre leurs intérêts au-delà de l’atmosphère terrestre », souligne le quotidien belge.

Les États-Unis prêts à un « boycott diplomatique » des JO de Pékin ?

The Washington Post l’annonce sans aucune forme de conditionnel : « L’administration Biden va bientôt annoncer le boycott diplomatique des Jeux olympiques de Pékin », titre le quotidien américain – information reprise dans l’ensemble de la presse internationale. Le Post met en avant des « sources proches du dossier », pour affirmer que « ni le président Biden, ni aucun autre représentant du gouvernement américain n’assistera aux JO de Pékin en février prochain », en réponse, explique le quotidien, « aux violations des droits de l’homme commises par le gouvernement chinois, contre les Ouïghours dont Washington dénonce le génocide, mais également contre la suppression de la démocratie à Hong Kong et la répression au Tibet ».

Dans le cadre d’un tel boycott diplomatique, « les athlètes américains participeraient normalement aux Jeux, mais aucune délégation politique ou officielle ne les accompagnerait », précise The Guardian. « Ce boycott diplomatique devrait être approuvé par le président Biden d’ici la fin novembre », note de son côté La Repubblica.

Après l’Autriche, l’Allemagne n’exclut pas un confinement des non-vaccinés

« Ce qui s’applique en Autriche pourrait également devenir une réalité en Allemagne », prévient Die Welt, qui souligne que même le futur gouvernement allemand « n’exclut pas une telle mesure pour sévère qu’elle soit ». En attendant, les Länder allemands « s’apprêtent à renforcer les règles pour les personnes non vaccinées », rapporte le correspondant à Berlin du Guardian avec « l’imposition de la 2G » sur une grande partie du territoire. « La 2G, une règle qui exclut des magasins et des réunions publiques tous ceux qui ne sont pas vaccinés ou guéris du Covid-19 ».

Avec moins de 70 % de la population entièrement vaccinée, l’Allemagne entend ainsi « relancer la vaccination », alors que le pays est frappé par « une quatrième vague très violente », souligne de son côté le Süddeutsche Zeitung qui met également en avant que « l’autorisation du vaccin BioNtech pour les enfants de cinq à onze ans serait imminente ».

Un steak imprimé en 3D plus vrai que nature

« Une nouvelle viande est née », nous informe le Guardian, « dans quatre grandes villes à Londres, Amsterdam, Berlin et Tel-Aviv », on peut désormais se régaler « d’une viande issue d’aucun animal », mais qui ressemble et goûte à s’y tromper à « de véritables pavés de steak ou bien encore à des côtelettes d’agneau ».

« Des morceaux entiers à base de plantes, de protéines de soja et de pois chiches et qui, imprimés en 3D, sont d’un mimétisme extraordinaire », s’enthousiasme encore le quotidien britannique, dont la journaliste culinaire avoue avoir été bluffée, comme l’ont été, dit-elle, de grands chefs londoniens. Il paraît même que « les végétaliens se plaignent que cela ressemble trop à de la vraie viande », affirme encore le Guardian... Bon appétit !

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