Revue de presse internationale

A la Une: «Vacciné, guéri ou mort», l'inquiétude grandit en Allemagne face à l'envolée du Covid

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Longues file devant un centre de vaccination à Berlin, le 23 novembre 2021. L'Allemagne lutte contre un nombre croissant d'infections au coronavirus.
Longues file devant un centre de vaccination à Berlin, le 23 novembre 2021. L'Allemagne lutte contre un nombre croissant d'infections au coronavirus. © AP/Martin Meissner
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La presse mondiale reprend en titre la déclaration « choc », hier, du ministre de la Santé allemand pour qui « à la fin de l’hiver, tout le monde sera probablement vacciné, guéri ou mort ». La formule fait la Une du New York Times, du Guardian ou bien encore d’El Pais qui, tous, soulignent « le durcissement du discours des autorités allemandes », la chancelière Merkel n’hésitant pas à qualifier la situation de « dramatique », rapporte encore le quotidien espagnol. « Des restrictions encore plus drastiques vont devoir être mises en place », note de son côté l’ensemble de la presse allemande qui s’interroge sur la nécessité de « rendre le vaccin obligatoire », comme le fera leur voisin autrichien en février prochain.

Le débat fait rage en Allemagne. « Peu de décisions ont le potentiel de diviser une société plus profondément que l’obligation de la vaccination », fait valoir le Suddeutsche Zeitung qui estime néanmoins que « cela deviendra inévitable, si le taux de vaccination n’augmente pas et que le virus continue à se propager » à toute vitesse.

« Il est tout simplement inconcevable que des personnes se voient administrer un vaccin contre leur volonté », s’insurgent de nombreux quotidiens allemands, à l’instar du Neuen Osnabrüker Zeitung qui met en garde contre une possible « radicalisation des opposants à la vaccination, des antivax et des groupes d’extrême droite », « les émeutes dans plusieurs villes européennes nous rappellent qu’il ne faut pas ignorer la polarisation de la société », prévient le quotidien allemand.

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Consternation au Royaume-Uni après l’étrange discours de Boris Johnson 

« Consternation et embarras », explique le Guardian, après ce discours hallucinant du Premier ministre hier devant la Confédération de l’industrie britannique. Devant tous ces patrons qui s’attendaient à un discours sérieux sur les réformes, Boris Johnson a lui « fait l’éloge de Peppa Pig », le fameux cochon des dessins animés pour enfants. 

« Il s’est également comparé à Moïse sur la question du climat, et a par ailleurs imité le bruit d’une voiture qui accélère ». « Vroum vroum » Boris, « le Premier ministre a-t-il perdu la tête ? », s’interroge une grande partie de la presse tabloïde britannique. « Est-ce que quelqu’un pourrait s’occuper de Bozo Johnson », raille ainsi le Daily Star, alors que le Guardian assure que « Boris Johnson a perdu la confiance du parti conservateur ». Après un tel discours, « les députés de son propre camp s’inquiètent de plus en plus qu’il ne soit pas au niveau », explique encore le quotidien.

À lire aussi : «Le monde de Peppa Pig»: le retour des gaffes de Boris Johnson

Washington envisage d’envoyer des conseillers militaires et des armes en Ukraine

« Même si la Russie nie que le renforcement de ses troupes à la frontière soit le prélude à une invasion de l’Ukraine », explique le Wall Street Journal, l’administration Biden se prépare à « tout acte hostile », alors que l’inquiétude monte dans le camp occidental. Washington pourrait ainsi « envoyer des armes en Ukraine », affirme CNN alors que la Suède est prête de son côté « à envoyer des troupes à Kiev pour aider à la formation des militaires ukrainiens », rapporte de son côté le Wall Street Journal.

« Selon le président ukrainien, près de 100 000 soldats russes sont massés le long de la frontière », souligne de son côté le Washington Post qui estime que « l’administration Biden est prise en étau entre son désir de dissuader une invasion russe et son espoir de nouvelles discussions stratégiques avec Poutine », des discussions pour l’heure « exclues par Moscou », précise le quotidien américain.

Armageddon : la Nasa va frapper un astéroïde la nuit prochaine

Un test grandeur nature de défense planétaire. Pour la première fois, la Nasa va lancer une sonde « d’une demi tonne contre l’astéroïde Didymosen pour tenter de modifier son orbite », rapporte une grande partie de la presse mondiale. Cet astéroïde n’est pas une menace pour la terre, précise Die Welt mais c’est la cible test qui permettra de savoir si l’on peut ainsi « dévier un astéroïde, et éviter un futur Armageddon », souligne de son côté le Guardian qui explique que si « un gros rocher menaçait d’entrer en collision avec notre planète », ce système de défense planétaire « pourrait nous éviter de finir comme les dinosaures ».

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