À la Une: l'UE dresse «une liste noire» des compagnies aériennes complices du trafic des migrants
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Cela fait la Une de l’ensemble de la presse européenne. « L’UE dégaine une arme de dissuasion contre le trafic de migrants », titre le quotidien belge Le Soir. L’objectif est de sanctionner la « traite des migrants », orchestrée par la Biélorussie, en punissant toutes les entreprises « qui participent à la création artificielle de crises migratoires le long des frontières de l’UE », explique de son côté El Pais. Le quotidien espagnol détaille des mesures qui empêcheront notamment « les compagnies aériennes complices de ce trafic d’atterrir ou de décoller dans les aéroports européens, et même de survoler l’espace aérien de l’UE ».
Autant de « mesures punitives », financièrement dissuasives qui devraient donc décourager « les compagnies aériennes et les agences de voyages de participer au trafic des êtres humains », instrumentalisé par des régimes autoritaires comme la Biélorussie, commente de son côté Die Walt. Le quotidien allemand insiste sur l’aspect dissuasif de ce nouveau train de sanctions, qui en fait un véritable « outil de prévention », qui comme l’espère la Commission européenne « n’aura jamais besoin d’être utilisé ».
De son côté, El Pais note que Bruxelles emboîte en tout cas le pas à Washington « en s’arrogeant le pouvoir de sanctionner les entreprises des pays extérieurs à l’UE », et ce, après avoir beaucoup critiqué « les sanctions imposées par les États-Unis contre Cuba et l’Iran, qui ont forcé les entreprises européennes à abandonner leurs activités dans ces pays pour ne pas être sanctionnés ».
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Les États-Unis se joignent à la Chine pour puiser dans les réserves de pétrole
Les deux puissances ont mis leur rivalité de côté, explique le New York Times pour lancer avec l’Inde, le Japon, la Corée du Sud et le Royaume-Uni « une initiative coordonnée pour puiser dans leurs stocks stratégiques de pétrole, et ce afin de tenter de faire baisser la hausse des prix de l’essence ».
Les États-Unis vont ainsi débloquer « 50 millions de barils », la plus importante quantité jamais puisée, note le Wall Street Journal. Un signal envoyé par Joe Biden aux classes moyennes, souligne de son côté le New York Times alors « que le président a vu sa cote de popularité s’effondrer avec la hausse des prix de l’essence et des denrées alimentaires ».
À la veille de Thanksgiving, les consommateurs américains pourraient donc savourer « cette détente des prix à la pompe », même si leur « soulagement pourrait être de courte durée », prévient néanmoins le quotidien américain qui explique que tout dépendra maintenant de la réaction de l’OPEP. L’Organisation des pays producteurs de pétrole, au terme de cette initiative, pourraient, dès la semaine prochaine, « soit décider d’augmenter leur production, soit tout aussi bien de la réduire, ce n’est pas exclu, et de faire ainsi à nouveau flamber les prix mondiaux du pétrole ».
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Aux États-Unis, les femmes réquisitionnées en cas de guerre ?
Pour « la première fois dans l’histoire, les femmes pourraient ainsi être réquisitionnées par l’armée », en cas de conflit, explique USA Today, qui souligne que lorsque le Congrès reviendra des vacances de Thanksgiving, il devrait approuver un amendement « qui obligerait les femmes âgées de 18 à 25 ans à s’inscrire au service sélectif ». Ce dernier ouvre la voie à un service militaire qui n’a d’ailleurs « pas été activé depuis près de 50 ans, depuis la fin de la guerre du Vietnam ».
Jusqu’à présent, seuls les hommes devaient s’inscrire à ce « service militaire », souligne encore le quotidien américain qui rapporte également la forte opposition de certains élus républicains face à un tel projet. Notamment le sénateur du Texas Ted Cruz qui juge « profondément injuste d’enrôler de force les femmes dans les combats ». De leur côté, les démocrates mettent en avant « la nécessité que les hommes et femmes soient traités sur un pied d’égalité en cas de conflits futurs ».
Maradona enterré sans son cœur
Un an après la mort du « dieu argentin », la révélation d’un médecin dans La Nation, le quotidien argentin qui rapporte que Diego Maradona « a dû être enterré sans son cœur pour déjouer le complot de supporters rivaux qui avaient planifié de voler l’organe de la légende du football lors de la veillée funèbre », l’an passé.
« Son cœur a donc été prélevé, et autopsié », souligne de son côté le Times qui note que – toujours selon les dires du médecin – il s’agissait « d’un véritable cœur d’athlète, presque deux fois plus gros qu’un cœur normal ».
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