À la Une: face à la crise sanitaire, l'Allemagne se prépare à imposer une vaccination obligatoire
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Cela fait les gros titres de la presse européenne. « L'Allemagne veut renforcer ses mesures anti-covid jusqu'à l'obligation vaccinale », titre le quotidien suisse Le Temps. « Le futur chancelier Olaf Scholz pourrait sauter le pas en février prochain », explique le Guardian alors que « l'Autriche voisine débat déjà de la manière de rendre les vaccins obligatoires également dès février prochain ».
Ce sera « fin février ou début mars prochain », précise de son côté Die Welt, qui souligne que « la procédure législative devrait quant à elle être lancée très vite, d'ici à la fin de l'année ». Objectif : « Protéger la vie et la liberté de l'ensemble de la société, même s'il faut pour cela limiter les libertés individuelles », souligne encore le quotidien allemand.
Longtemps fortement opposé à cette obligation vaccinale, Olaf Scholz « s’y est résolu alors que le pays est frappé de plein fouet par une 4e vague de Covid particulièrement violente », explique Le Temps, avec des hôpitaux débordés et pour la seule journée de lundi « 50 000 nouvelles contaminations et près de 400 décès ». Alors qu'un peu moins de 70% des Allemands sont entièrement vaccinés, « Le climat est en train de changer en Allemagne », souligne de son côté le Heilbronner Stimme pour qui « Les plus réticents à la vaccination ont désormais compris ou accepté que les avantages étaient plus importants que les risques », « 69% de la population serait aujourd'hui favorable à une vaccination obligatoire, contre 33% l'été dernier ».
Les États-Unis mettent en garde la Russie contre toute « agression » de l'Ukraine
Les tensions sont remontées d'un cran ce mardi 30 novembre à l'ouverture du sommet de l'Otan en Lettonie, où précisément « les ministres des Affaires étrangères alliés discutent d'une possible riposte de l'alliance face à une éventuelle invasion russe en Ukraine », souligne le Guardian.
« L'Otan et la Russie montrent à nouveau les dents », commente El Pais, qui explique que « Poutine met en garde contre le déploiement de missiles occidentaux en Ukraine qui serait "sa ligne rouge", en menaçant d'une "réponse forte", alors que de son côté Washington prévient "qu'une attaque contre Kiev aurait de graves conséquences" ».
Pour ne rien arranger, « la Biélorussie jette de l'huile sur le feu », note de son côté le Washington Post, qui rapporte comment le dictateur Loukachenko se dit prêt à soutenir la Russie en cas de conflit avec l'Ukraine. Alors que la Russie a déjà massé « 40 000 soldats », à la frontière ukrainienne, « il faut à tout prix éviter de donner à Moscou une raison de justifier une attaque », commente de son côté Die Welt, qui préconise « de ne pas déployer d'armes occidentales en Ukraine, mais de mettre en place un mécanisme de sanctions économiques sévères ». Poutine doit savoir combien il lui en coûterait « politiquement et économiquement », en cas d'invasion, explique le quotidien allemand.
Xiomara Castro devient la première femme présidente du Honduras
Même la droite au pouvoir depuis 12 ans a reconnu « le triomphe » de la candidate de gauche Xiomara Castro qui à 62 ans devient ainsi la « toute première présidente élue du Honduras » en Amérique centrale, salue le Washington Post, qui note « qu'elle va ainsi pouvoir retourner au palais présidentiel qu'elle avait dû quitter en 2009 après l'éviction de son mari Manuel Zelaya, l'ancien président destitué par les militaires ».
Les États-Unis promettent déjà leur aide à la nouvelle présidente qui hérite d'un pays extrêmement pauvre et « gangréné par la corruption et le trafic de drogue », souligne encore le Post. Une élection dont se félicite également Pékin qui compte sur la promesse de campagne de Xiomara Castro « de rompre les liens avec Taïwan pour ouvrir des relations diplomatiques avec la Chine continentale », souligne le South China Morning Post, alors que le Global Times se réjouit déjà « d'un coup porté aux sécessionnistes taïwanais ».
Le Canada en manque de Pères Noël
« La pénurie de main-d'œuvre frappe le pôle Nord », titre le Journal de Montréal qui rapporte « que les Pères Noël et les lutins se font maintenant de plus en plus rares », au grand dam des centres commerciaux qui voient s'envoler un peu de la magie de Noël et de leurs marges sur les ventes. Le Québec a dû faire appel à des Pères Noël anglophones d'Ontario, dit encore le quotidien qui note qu'au-delà de la pénurie de main-d'œuvre post-Covid, « certains Pères Noël rechigneraient à enfiler la tunique rouge par crainte des contacts rapprochés avec les enfants en pleine reprise de la pandémie ».
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