À la Une: pour contrer Omicron et convaincre les réticents, l'UE autorise un 5e vaccin non ARN
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Le cinquième vaccin produit par l’Américain Novavax – sans ARN messager – suscite « l’espoir de convaincre les Européens non vaccinés de changer d’avis », explique le Süddeutsche Zeitung, « notamment en Allemagne où seulement un peu plus de 70% de la population est vaccinée ».
« Environ 14 millions d’Allemands n’ont pas encore reçu les deux premières doses de vaccin », précise de son côté la correspondante à Berlin du Guardian, qui explique « que 40% d’entre eux sont toujours hésitants, mais disent qu’ils pourraient être convaincus par un vaccin plus classique sans la technologie ARN qui suscite toujours une extrême méfiance outre-Rhin en raison de possibles effets secondaires ». Ce nouveau vaccin pourrait donc avoir « un effet décisif » pour freiner la progression du virus, estime encore le Guardian, alors qu’une partie de la presse allemande reste elle très sceptique.
Pour Die Welt « ce nouveau vaccin arrive tout simplement trop tard pour empêcher la vague Omicron qui s’est déjà imposée en Grande-Bretagne et au Danemark ». « Et ce n’est plus qu’une question de jours, au mieux de semaines avant que l’Allemagne soit à son tour submergée. » Le quotidien allemand note « que le nouveau vaccin ne sera alors toujours pas arrivé dans les centres de vaccination ».
Un avis partagé par le Stuttgarter Zeitung qui, en attendant la vaccination obligatoire, insiste pour que le gouvernement allemand impose au plus vite de « nouvelles restrictions », sans « craindre de gâcher Noël », avec l’instauration d’un « confinement comme l’ont fait les Pays-Bas ».
Le projet d’une « prison danoise » au Kosovo provoque l’indignation
C’est en titre et en Une du quotidien suisse Le Temps, qui rapporte que Copenhague va ainsi « envoyer un chèque de 210 millions d’euros à Pristina pour transférer quelque 300 prisonniers étrangers ». Le Danemark met en avant « sa surpopulation carcérale », pour expliquer « cette délocalisation » de prisonniers qui fait bondir les ONG et humanitaires.
Elle déclenche même « des torrents d’indignation », souligne Le Temps, qui cite notamment « la surprise » de l’ancien chef danois de la mission des Nations unies au Kosovo. Ce dernier fustige « ce transfert de responsabilité pénitentiaire à un autre pays ».
« Pour un peu d’argent, notre gouvernement va renforcer le sentiment anti-réfugiés qui s’accroît en Europe », dénonce de son côté le directeur d’un think tank kosovar qui déplore « que le Kosovo se transforme en un lieu de détention pour les migrants indésirables ».
Cette exportation de prisonniers étrangers intervient alors que « e Danemark mène depuis des années une politique très dure à l’encontre des réfugiés et des demandeurs d’asile », commente encore Le Temps qui rapporte qu’en juin dernier le gouvernement « a ainsi fait adopter une loi permettant de sous-traiter l’accueil des demandeurs d’asile à des pays tiers ». Copenhague est « également le seul pays européen à renvoyer des réfugiés en Syrie », souligne le quotidien suisse.
Attaque du Capitole : l’étau se resserre sur Donald Trump
La Commission spéciale du Congrès qui enquête sur l’assaut contre le Capitole le 6 janvier dernier, « examine désormais la possibilité d’un renvoi au pénal », titre le New York Times. Le quotidien américain explique « qu’après avoir passé au crible des milliers de documents depuis l’été dernier », la commission n’exclut pas « de trouver suffisamment de preuves d’une conduite criminelle de l’ex-président », preuves qu’elle pourrait envoyer au ministère de la Justice afin qu’il engage des poursuites contre Donald Trump.
Les enquêteurs cherchent notamment à savoir « si Trump et ses partisans ont fait obstruction au Congrès en essayant d’empêcher la certification des votes électoraux », ce qui constituerait un crime passible de poursuite au pénal.
Ce resserrement de l’enquête « semble profondément troubler Donald Trump », note de son côté le Guardian. L’ex-président « s’inquiète de voir certains de ses anciens proches collaborer à l’enquête, notamment son ancien chef de cabinet, Mark Meadows qui a transmis de nombreux documents à la commission ».
Joe Biden accueille un nouveau chiot à la Maison Blanche
« Quel meilleur moment pour acheter un nouveau chiot, alors que les cas de Covid-19 sont en hausse et que son agenda national est en péril ? », ironise le New York Times. Comme l’ensemble de la presse américaine, le journal publie les photos bondissantes de ce jeune chien : « un berger allemand de trois mois, aux oreilles pointues et qui répond au nom de Commander », explique encore le quotidien.
« Et le chat arrivera en janvier », précise de son côté le Washington Post, qui souligne que « l’électorat pro-félin du président Biden s’impatientait également depuis des mois ». À venir donc les photos du chat, « de la chatte puisqu’il s’agira d’une femelle », a précisé la Maison Blanche, à découvrir sans aucun doute à la Une de la presse américaine en début d’année prochaine.
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