Revue de presse internationale

À la Une: face à Omicron, le président américain Joe Biden refuse de «paniquer»

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Des Américains font la queue devant une école primaire de  Washington, le 21 décembre 2021 pour passer se faire tester.
Des Américains font la queue devant une école primaire de Washington, le 21 décembre 2021 pour passer se faire tester. AP - Jacquelyn Martin
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« Pas de confinement, pas de restrictions supplémentaires », malgré l'arrivée de la déferlante du variant Omicron aux États-Unis. « Biden garde son calme », nous dit le Wall Street Journal. Le président mise tout « sur la prévention et la distribution de tests gratuits » et exhorte « les Américains à être vigilants, à se faire vacciner, mais à ne pas paniquer ».

Une stratégie qui contraste totalement avec le sévère tour de vis européen, note le Washington Post qui souligne « qu’avec 70% de la population américaine totalement ou partiellement vaccinée, Biden estime que le pays est prêt assure qu'il ne revivra pas la tragédie du printemps 2020 ». Un discours volontariste qui montre surtout, ajoute le quotidien, « que les politiques comme de nombreux Américains n'ont guère envie de recourir aux arrêts de travail généralisés qui pénalisent l'économie, guère envie non plus de forcer les étudiants à suivre leurs cours en ligne et de déclencher ainsi d'âpres batailles partisanes et culturelles sur la manière de combattre le virus ».

« Biden fait de la sauvegarde de l'économie une priorité », estime également le New York Times, mais sa stratégie qui prévoit de « doubler les campagnes de vaccinations reste insuffisante » aux yeux des scientifiques qui préviennent qu'Omicron va « exploser », souligne le quotidien qui met en avant la nécessité « de mesures plus vigoureuses pour freiner la pandémie ». Une pandémie qui a déjà fait « chuter la croissance démographique à un niveau record », et « diminuer l'espérance de vie des Américains d'un an et 8 mois, en moyenne », rapporte le Wall Street Journal.

► À lire aussi : Omicron aux États-Unis: «Nous sommes prêts», assure Joe Biden

Le Japon s’inquiète de la propagation du virus dans les bases américaines

Coup de colère de l'éditorialiste de l'Asahi Shimbun, qui somme le gouvernement japonais de prendre « des mesures immédiates » alors qu'au moins « 186 cas d'infection » ont été confirmés dans des bases américaines au Japon. « C’est une faille très grave dans le système de contrôle des frontières pour lutter contre la pandémie », s'émeut l'éditorialiste japonais qui fustige également la réponse de l'armée américaine qui « assure ne pas avoir les équipements nécessaires au Japon pour réaliser des tests de séquençage génétique » alors qu'au moins quatre cas avérés de contamination au variant Omicron ont été détectés sur la base américaine d'Okinawa.

« Les Américains refusent les tests japonais au motif que les informations personnelles doivent être protégées », s'étrangle encore l'Asahi Shimbun qui estime que ce problème majeur de santé publique constitue « un test pour le leadership politique du Premier ministre Kishida ». Une polémique qui intervient alors que le Japon vient d'accepter de payer « neuf milliards et demi de dollars pour le maintien des forces américaines pour 5 ans, jusqu'en 2026 », rapporte de son côté le quotidien de Hong Kong, le South China Morning Post.

Washington prépare l’Ukraine à une éventuelle cyberattaque russe

Pour les services de renseignements américains « les menaces russes d'invasion terrestre de l'Ukraine sont loin d'être une certitude », nous dit le New York Times, les experts estiment plutôt que « la prochaine action du Kremlin pourrait être des cyber-attaques contre Kiev, qui mettrait hors service le réseau électrique , le système bancaire et d'autres éléments essentiels de l'économie et du gouvernement ukrainien ». « Cela permettrait à Poutine de paralyser le pays, mais sans avoir à subir les sanctions qu'entraîneraient une invasion physique », explique encore le quotidien américain qui rapporte que « Américains et Britanniques ont ainsi discrètement envoyé des experts en cyber-guerre en Ukraine afin de mieux préparer le pays à une possible attaque ». En 2015 déjà, souligne le Times, des pirates russes avaient réussi « à prendre le contrôle à distance d'une compagnie d'électricité ukrainienne et plongé une grande partie du pays dans le noir ».

► À lire aussi : Tensions Russie-Ukraine: Washington insatisfait des demandes de Moscou

Un divorce record à 600 millions d’euros pour l’émir de Dubaï

« C’est le divorce le plus cher jamais prononcé au Royaume-Uni ». La princesse Haya, l'ex-épouse du cheik Mohammed ben Rashid al-Maktoum devrait empocher un peu plus de 600 millions d’euros, rapporte l'ensemble de la presse mondiale, qui s'intéresse d'ailleurs plus au luxueux train de vie du couple qu'à leurs violents démêlés conjugaux.

« Un été, le couple a dépensé plus de 2 millions d'euros en fraises », rapporte le Guardian, « leur plus jeune enfant Rayed, 9 ans, possédait plusieurs voitures de collection pour des millions d'euros », note le Washington Post, qui souligne que la princesse disposait de « plus de 130 millions d'euros par an pour faire fonctionner son foyer ».

Une « richesse fabuleuse qui rend cette affaire hors du commun », souligne La Repubblica, mais qui constitue également « une accusation extrêmement embarrassante pour l'un des plus puissants dirigeants du Moyen-Orient », ajoute le quotidien italien alors que « le cheik de Dubaï a été reconnu par la justice britannique comme étant le plus grand danger pour ses propres enfants ».

► À lire aussi : La justice britannique condamne le souverain de Dubaï à verser 640 millions d'euros à son ex-femme

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