À la Une: Omicron serait plus contagieux mais moins dangereux que le variant Delta

Deux nouvelles études démontrent que le variant Omicron entraînerait moins souvent des hospitalisations que les variants précédents. © AP / Michael Sohn

C'est le « meilleur cadeau de Noël », se félicite le Sun, le tabloïd britannique, qui comme quasiment l'ensemble de la presse internationale fait sa Une sur ces deux études menées en Angleterre et en Écosse, à l'épicentre donc de la crise sanitaire en Europe, « alors que le Royaume-Uni a dépassé hier pour la 1ère fois le cap des 100 000 contaminations ». « Ces études montrent que les personnes infectées par Omicron sont 15 à 20 % moins susceptibles d'être hospitalisées », explique le Times. « Omicron entraîne plus souvent une maladie bénigne par rapport aux variants précédents, ce qui permet d'espérer que la vague actuelle n'est pas aussi catastrophique qu'on le craignait », se réjouit également de son côté le New York Times, avant d'y apporter un gros bémol.

« Même si ces nouvelles sont encourageantes », insiste le quotidien américain, les experts préviennent que les hôpitaux pourraient bien être à nouveau débordés par les cas Omicron, « moins dangereux certes, mais beaucoup plus contagieux que le variant Delta ». Une inquiétude partagée par le Guardian qui rapporte « que les experts prévoient toujours 3 000 hospitalisations quotidiennes en Angleterre lors du pic qui devrait être atteint le mois prochain ». Les services de santé britanniques « risquent toujours d'être débordés », fait valoir le quotidien britannique, qui critique vertement la décision de Boris Johnson de ne pas mettre en place de nouvelles restrictions dès à présent. « Le gouvernement britannique fait à nouveau un pari à haut risque », commente l'éditorialiste du Guardian, « comme en mars 2020 lorsqu'il avait retardé l'introduction de mesures alors que nos voisins se confinaient », un pari perdu, note l'éditorialiste, et qui a entraîné « des mois de restrictions et de décès inutiles ».

La Chine confine à nouveau des villes entières

Alors que l'Europe peine à trouver une stratégie commune face à Omicron, la Chine est toujours en pointe, sans états d'âme dans sa stratégie « Zéro Covid ». Stratégie que résume ainsi le correspondant du Washington Post : « Une personne attrape le Covid et ses 200 000 voisins sont mis en quarantaine », c'est ce qui est arrivé cette semaine à la ville de Dongxing, désormais « entièrement verrouillée », dans le sud du pays. Mêmes « mesures draconiennes » imposées au 13 millions d'habitants de Xi’an, la grande ville du centre de la Chine célèbre pour son armée de guerriers en terre cuite, où 143 cas « seulement » d'infections ont été dépistés.

Suffisant pour verrouiller strictement toute la population, « cette réaction extrême », commente le Post, « souligne l'hypervigilance de la Chine alors que Pékin se prépare à accueillir les JO d'hiver dans 6 semaines ». Et même la presse chinoise, une fois n'est pas coutume, se fait l'écho de la détresse des habitants ainsi brutalement confinés, où « une seule personne par foyer est autorisée à sortir tous les 2 jours pour faire les courses », souligne le Global Times, le quotidien nationaliste chinois qui rapporte également « l'inquiétude et le sentiment d'impuissance » des étudiants qui ne pourront pas passer leurs examens de fin d'année.

La « pilule anti-Covid » de Pfizer, nouvelle arme contre Omicron

Retenez ce nom : le Paxlovid, la « pilule anti-Covid » de Pfizer qui vient d'être autorisée aux États-Unis et dont se félicite l'ensemble de la presse internationale qui salue « une étape importante dans la lutte contre la pandémie », qui « pourrait permettre à des millions de patients d'accéder à un traitement à domicile », souligne le Guardian. C'est une nouvelle arme pour « freiner Omicron », se réjouit également El País, qui rapporte que cette pilule « réduit de 90 % les hospitalisations et les décès des patients gravement malades ». Et c'est un traitement très facile à administrer, ajoute Le Soir, qui décrit « deux pilules à prendre deux fois par jour avec un grand verre d'eau, dans les 5 jours après l'apparition des symptômes ». L'Agence européenne du médicament a également « autorisé le Paxlovid en urgence », souligne encore le quotidien de Bruxelles.

Une mystérieuse « capsule temporelle » déterrée aux États-Unis

Une « capsule temporelle » datant de la guerre civile, comme un trésor du passé à destination des générations futures. Cette capsule avait été placée il y a plus de 130 ans sous la statue du général sudiste Robert Lee, statue qui vient d'être déboulonnée en Virginie, explique le New York Times. Plus de « 5 heures auront été nécessaires pour sortir avec précaution les objets contenus dans cette petite boîte en plomb », pour finalement trouver « un livre gorgé d'eau, un calendrier de 1875, une photo d'un tailleur de pierre et très étrangement une pièce de monnaie britannique ». « Un assortiment surprenant » qui intrigue les chercheurs, qui essayent maintenant « de résoudre cette énigme envoyée du passé », nous dit le Washington Post.