Revue de presse internationale

À la Une: première mondiale réussie de greffe d'un cœur de porc sur un humain

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Les équipes médicales de l'école de médecin de l'université du Maryland, lors de la transplantation cardiaque de David Bennet, premier greffé vivant d'un cœur de porc, le 7 janvier 2022 à Baltimore.
Les équipes médicales de l'école de médecin de l'université du Maryland, lors de la transplantation cardiaque de David Bennet, premier greffé vivant d'un cœur de porc, le 7 janvier 2022 à Baltimore. © AP/University of Maryland School of Medicine/Mark Teske
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« Pour la première fois, un homme a reçu un cœur provenant d’un porc génétiquement modifié », titre le New York Times qui comme l’ensemble de la presse américaine salue « une avancée majeure », qui pourrait permettre un jour de disposer « de réserves d’organes animales prêts à être transplantés sur des patients humains ». « Une opération révolutionnaire », souligne également le Wall Street Journal qui rapporte que cette greffe a été réalisée vendredi dernier dans le Maryland sur un patient de 57 ans, David Bennett atteint « d’une maladie cardiaque en phase terminale ».

Trois jours après la transplantation « il se porte bien », note le Washington Post qui explique que le succès de cette greffe réside « dans la modification génétique du cœur de porc qui devrait permettre d’éviter le rejet de l’organe ». « Les jours à venir ne sont pas sans risque », souligne néanmoins le quotidien américain qui rappelle que le rejet d’organes « peut se produire même lors d’une transplantation de donneur humain ».

Cette première mondiale suscite en tout cas l’espoir « de pouvoir peut-être sauver la vie de milliers d’Américains en attente d’organes ». Plus de « 100 000 adultes et enfants attendent une greffe aux États-Unis », note de son côté le New York Times qui rapporte également la réaction enthousiaste et amusée de David Bennett lorsqu’on lui a annoncé qu’il allait être greffé avec un cœur de porc, et qui s’est juste inquiété de savoir s’il allait, à l’avenir se mettre « à grogner comme un cochon ».

Omicron se rapproche de Pékin, à 3 semaines des JO

La Chine vient de placer en quarantaine une nouvelle mégacité, la ville d’Anyang et ses 5 millions d’habitants, troisième ville ainsi mise sous cloche alors que « l’épidémie d’Omicron se propage au centre du Henan dans le nord du pays depuis la ville portuaire de Tianjin », où la population est également confinée et « soumise à des tests de dépistage de masse », rapporte le South China Morning Post qui décrit la course contre la montre engagée par les autorités chinoises pour « contenir les foyers de virus à trois semaines des Jeux olympiques et du Nouvel An lunaire ».

« La fête du printemps constitue la plus grande migration humaine au monde », nous dit le Global Times qui rapporte que « sept provinces encouragent les habitants à ne pas bouger pour les fêtes », afin d’éviter une plus grande propagation du virus. « Omicron se rapproche de Pékin », et « cela est de mauvais augure », note de son côté le Japon Times qui souligne que la ville portuaire de Tianjin d’où est partie l’épidémie « n’est qu’à 30 minutes en train de Pékin » et qu’elle est proche de la province du Hebei « qui accueillera la plupart des sports de neige pendant les JO ».

Citygroup menace de licencier tous ses salariés non-vaccinés 

C’est la ligne dure du « No Jab, No Job », pas de vaccin, pas de travail, explique le Washington Post qui souligne que les 65 000 employés américains de la banque « n’ont plus que quelques jours jusqu’à ce vendredi 14 janvier pour soumettre la preuve de leur vaccination ou demander des exemptions religieuses ou médicales ». À défaut, ajoute le New York Times, « ils seront placés en congés sans solde et licenciés le 31 janvier prochain ».

Les non-vaccinés représentent 10 % des effectifs de la Citygroup, soit 16 000 personnes menacées aujourd’hui de licenciement. « Une mesure choquante », en Europe, souligne encore le Washington Post qui précise que Citygroup ne pourra pas faire la même chose « à ses personnels de Londres ou de Dublin », les entreprises européennes devant se soumettre à une législation plus stricte « en matière de vie privée et de protection des données personnelles ».

Jubilé de platine : le Royaume-Uni lance le concours « du meilleur dessert royal »

Le pays se met en quête « d’un gâteau digne de la reine », titre le Times qui à l’instar de l’ensemble de la presse britannique, explique que « tous les enfants du royaume dès l’âge de 8 ans et les adultes également sont invités à imaginer un nouveau dessert royal », qui sera dédié à leur souveraine qui deviendra le 6 février prochain « le premier monarque britannique à fêter 70 ans de règne ».

Un jubilé de platine qui sera célébré, avec de nombreuses manifestations, jusqu’en juin prochain et culminera avec la présentation donc du fameux gâteau gagnant. Et l’espoir, nous dit le Guardian, que ce dessert devienne aussi célèbre que le « sponge cake » de la reine Victoria, une génoise toujours servie à la Cour plus de 100 ans après sa création.

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